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Glenn Gould est-il vraiment mort en 1982 ? Soliste décrit un personnage qui lui ressemble fort, habitant ses obsessions, ses gestes, sa virtuosité.
Dans une ville de taille moyenne, Glenn - qu'on appelle à présent Thomas - se terre, se fond dans le paysage. Il croise le parcours de personnages pittoresques : le vieux René à la gouaille hardie qui contraste avec la rigueur du pianiste ; une coiffeuse philosophe dressant un constat sans concessions de la société actuelle ; un étudiant fasciné par les figures de faussaires. Et une jolie serveuse qui tombe sous le charme de son détachement élégant.
Incognito pour survivre à un monde oppressant, Glenn-Thomas n'en développe pas moins ici le coeur de son art : sa passion pour le grand Nord et la solitude, son amour des animaux, sa terreur des salles de concert, sa précision interprétative.
On découvre une personnalité attachante et drôle, complexe. Et au fil du récit, on se demande :
Glenn Gould a-t-il feint sa disparition en 1982 pour mener une existence tranquille loin des contraintes de la notoriété ? A-t-on affaire à un imposteur ? Empruntant et adaptant la structure des Variations Goldberg, trente-deux parties aux motifs qui se répondent, Laure Limongi livre un récit sensible qui célèbre l'icône du pianiste tout en livrant une histoire originale, en prise avec les préoccupations de notre temps.
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