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La constitution " Romanus Pontifex " promulguée en 1585 par Sixte-Quint fit obligation à tous les évêques de faire parvenir à Rome un rapport circonstancié, triennal le plus souvent, sur l'état de leur diocèse, et sur les initiatives qu'ils prennent en tout domaine.
Le corpus de ces rapports, conservé sans lacunes graves aux Archives Vaticanes, forge un outil historique majeur, curieusement négligé jusqu'ici. Gérard Labrot en a distrait une série limitée et cohérente : les évêchés du Royaume de Naples jusqu'en 1760, en vue de recueillir dans les relations correspondantes toutes les informations sur l'ensemble des édifices religieux, sur leur histoire et sur leurs aménagements.
La récolte, éloquente par sa seule abondance, documente l'acharnement de nombreux prélats à traduire dans la brique et le bois, puis dans le marbre et les matériaux précieux, les exigences du Concile de Trente. jaillissant peu à peu de cette micro-histoire, somme patiente de mille initiatives modestes ou éclatantes, s'impose le fonctionnement complexe de l'outillage architectural et liturgique contre-réformé, porteur d'un idéal de vie religieuse qui n'entra que difficilement et partiellement dans le quotidien méridional.
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