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« Simone Weil a traversé la première moitié du XXe siècle telle une comète, en se consumant. Marraine de guerre d'un soldat à sept ans, témoin éclairé de la montée des totalitarismes, spectatrice malgré elle de la Seconde Guerre mondiale, elle fait partie de cette génération de penseurs, de Camus à Hannah Arendt, en passant par Raymond Aron, dont l'oeuvre porte la flétrissure engendrée par ce siècle de conflits. » L'exercice de la force est une illusion pour Simone Weil. En annihilant la pensée de celui qui l'utilise ou la subit, la force est synonyme de déshumanisation. Par essence, le combattant et le stratège n'ont d'autre choix que d'embrasser la force et de lui sacrifier leur conscience. C'est un déchirement que Simone Weil appelle à vivre en pleine lucidité. Il n'y a pas d'usage heureux de la force : il faut lutter avec elle.
Exhortation à la réflexion, ce livre apporte un éclairage novateur sur le rapport, difficile et permanent, que le guerrier entretient avec la force à l'aune d'un siècle qui luttera avec elle.
Le capitaine de frégate Vincent Guéquière est sous-marinier. Entré à l'École navale en 2001, il a servi sur sous-marin nucléaire d'attaque puis sous-marin nucléaire lanceur d'engins.
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