80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
On a peine à le croire, mais c'est la réalité: jusqu'aux débuts de la Renaissance, aucun comptable ou commerçant de chez nous ne pouvait effectuer une addition par écrit; tout simplement parce qu'il ne disposait que des chiffres romains, et que ceux-ci ne se prêtent pas au calcul écrit. Il devait s'installer à une table de compte, et y représenter ses montants par des jetons, qu'il déplaçait sur des lignes ou dans des colonnes. Ce qui a tout changé, c'est l'arrivée des chiffres arabes. Car eux permettent le calcul écrit. Et pas seulement l'addition, mais tout ce que nous entendons par calcul élémentaire. La transition a pris des dizaines d'années, amorcée ici et là par un auteur courageux désireux de faire connaître le nouveau calcul. Et devenu ainsi, dans sa langue et dans son pays, un père du calcul écrit. C'est aux plus marquants de ces auteurs que l'on rend ici hommage, dans un livre qui veut être agréable comme une promenade: on y expose brièvement leur vie, et l'on y commente pour chacun d'eux cinq problèmes très simples, tirés de l'ouvrage par lequel il a ouvert la voie. C'est l'occasion d'évoquer au passage un travers moderne, le syndrome du rétroviseur, qui brouille parfois l'image qu'on se fait du calcul écrit à ses débuts.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année