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Dans la vallée du Saint-Laurent (Québec), les seigneurs résidants constituaient une minorité parmi les propriétaires de fiefs.
De l'implantation du système seigneurial, au XVIIe siècle, jusqu'à son abolition, en 1854, les seigneurs se distinguaient davantage par leur absence que par leur présence auprès des censitaires. Or, la décision de prendre résidence et de rester sur ses terres, surtout si elle se maintient de génération en génération, représente une implication concrète et entraîne une sociabilité spécifique dans ces communautés rurales.
Pour les habitants des lieux, la présence de la famille seigneuriale, dotée d'un statut distinctif, entraînait un rapport d'altérité intrinsèque aux fondements du système seigneurial, marqué par l'inégalité sociale. Toutefois, selon leur statut noble ou roturier, le moment de leur installation, mais aussi la localisation du fief, ces familles seigneuriales résidantes n'entretiennent pas toutes le même type de rapport à la communauté, allant d'une quasi-intégration (voire une assimilation) à la population locale à une complète différenciation sociale se manifestant par de nombreux conflits portés devant les instances judiciaires.
Cette étude des seigneurs résidants dans le monde rural laurentien plaide en faveur de la diversité seigneuriale et de son caractère évolutif, entre le XVIIe et le XIXe siècle.
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