11 septembre 1968. 10 h 33. La Caravelle F-BHOB disparaît des écrans radar au
large du Cap d'Antibes. 95 passagers et membres d'équipage périssent dans la
plus grande catastrophe aérienne française de tous les temps. L'appareil d'Air France qui repose désormais par 2.300 mètres de fond avait décollé une demi-heure auparavant de l'aéroport d'Ajaccio à destination de Nice. La Commission d'enquête technique privilégie la thèse d'un incendie qui se serait déclenché à l'arrière de l'avion, vraisemblablement dans les toilettes. L'émotion est immense et très vite la rumeur court : la Caravelle, qui traversait une zone d'exercices et de tirs militaires, aurait été atteinte par un missile. Quarante ans après les faits les journalistes JEAN-MICHEL VERNE, auteur de plusieurs ouvrages d'investigation et MAX CLANET, ancien professionnel de la justice et diplômé de Criminalistique scientifique, reprennent le dossier point par point. Grâce à des documents exclusifs - le dossier judiciaireresté inédit, les documents de travail de la Commission d'enquête de l'Aviation civile, des archives de l'armée - et
de nouveaux témoignages (dont certains ont été cachés par la commission d'enquête), les auteurs démontrent que la thèse officielle ne peut être retenue et ils avancent des hypothèses. Source du mystère, le secret-défense. Les auteurs
prouvent que des documents demeurent confidentiels et couverts par ce secret.
Mais alors que s'est-il passé le 11 septembre 1968 au-dessus de la Méditerranée oe
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