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«L'homme semence» de Violette Ailhaud en version occitan provençal traduite par Daniel Daumàs.
En 1852, Violette Ailhaud est en âge de se marier quand son
village des Basses-Alpes est brutalement privé de tous ses
hommes par la répression qui suit le soulèvement républicain
de décembre 1851. Deux ans passent dans un isolement total.
Entre femmes, serment est fait que si un homme vient, il sera leur
mari commun, afin que la vie continue dans le ventre de chacune.
« Aquò venguet dau fons de la comba. Tre que passet la gafa,
que l'ombra aguet escafat lei belugas de l'aiga tras leis isclas,
se veguet qu'era un òme. Nòstra natura de femnas sensa espós
se metet a brandilhar. Nòstrei braçs s'arreston d'amolonar
le fen. Se regardam e caduna se soven dau jurament.
S'aganton nòstrei mans e se sarron a ne'n far petar lei
jonchas. S'alarga nòstre pantais, esfrai deliciós entre paur
e desideri. »
Postface de l'historien Jean-Marie Guillon de l'université
de Provence, membre de l'association 1851.
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