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Tous les trois vivaient dans une grande maison, au toit à l'ardoise bleue. Les fenêtres étaient ouvertes sur de grands espaces. Un pré, des magnolias, des arbres, tels que des bouleaux, des ormes et des sapins d'Amérique du Nord, d'une centaine d'années. Isolé, au centre du jardin, un puits qu'une vieille rumeur disait magique.
La villa de Monsieur Paul abritait un chat et une petite souris. Cette dernière n'était pas la bienvenue. Mais, inconsciente, elle n'avait pas plus peur de l'homme que de ce gros matou, un mastodonte de huit livres, qui tenait debout.
Paul se levait tôt, au chant des oiseaux : mésange charbonnière, roitelet huppé, rouge-gorge, pie et fauvette des haies qui dès l'aube, délivraient leurs messages. Le chat et la souris, eux, souriaient de sa future absence, car dès son départ, tout l'espace se transformait en terrain de jeu, de huit à dix-neuf heures...
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