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Résoudre les divisions religieuses et maintenir l'ordre provincial sous le règne de Louis XV

Couverture du livre « Résoudre les divisions religieuses et maintenir l'ordre provincial sous le règne de Louis XV » de Hugo Stahl aux éditions Ifjd
  • Date de parution :
  • Editeur : Ifjd
  • EAN : 9782370322401
  • Série : (-)
  • Support : Papier
  • Nombre de pages : 816
  • Collection : (-)
  • Genre : Droit
  • Thème : Droit Essais
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

L'étude des conceptions des parlementaires provençaux sous le règne de Louis XV révèle des magistrats prudents et respectueux envers l'autorité royale. Leur activité a été guidée par la volonté de préserver l'ordre public - c'est-à-dire la structure de l'État et de la Société ainsi que la... Voir plus

L'étude des conceptions des parlementaires provençaux sous le règne de Louis XV révèle des magistrats prudents et respectueux envers l'autorité royale. Leur activité a été guidée par la volonté de préserver l'ordre public - c'est-à-dire la structure de l'État et de la Société ainsi que la tranquillité publique - ou d'en réparer les atteintes en Provence.
Le règne de Louis XV a été émaillé par des controverses religieuses importantes, et les parlementaires provençaux au fil des générations sont parvenus à dépasser les divisions religieuses. Pour cela, les officiers de la cour aixoise ont réaffirmé les mécanismes gallicans de la «réserve de réception » et de « l'appel comme d'abus », dont ils ont su opportunément faire usage, avant de recourir plus tardivement aux arrêts de règlement afin de lutter, à la fois contre les ecclésiastiques ultramontains et les jansénistes troublant simultanément la quiétude religieuse du pays provençal. Ce volet de l'activité parlementaire aixoise était une résurgence des conflits séculaires entre autorité séculière et autorité spirituelle.
Ce souci de l'ordre est également manifeste dans le désir que les officiers de la cour aixoise avaient d'asseoir leur institution comme la première de la province tout en se rattachant à la tradition monarchique. Pour cela, tant l'exclusivité de leurs compétences que leur emprise sur les autres institutions provençales étaient nécessaires. De même, des rapports sans animosité avec le souverain - ce qui laissait peu de place à la théorie de « l'union des classes » parlementaires - étaient indispensables. Ces impératifs préalables légitimaient leurs actions et les conduisaient à s'assurer de l'efficience de leurs arrêts de règlement - qui classiquement permettaient d'une part de conforter, d'adapter ou de compléter la législation royale et d'autre part d'encadrer les activités de police d'institutions concurrentes - en vue de maintenir la paix sociale, de préserver la sécurité et de conserver la prospérité en Provence.

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