« Vous savez, chez nous, à Méailles, passé l'été et les vacanciers, il ne se passe pas grand-chose. Nos herbes, nos châtaignes, nos cailloux, ça n'intéresse personne, nos pierres écroulées encore moins ; encore heureux que le train continue à rouler dans notre fond de vallée du bout du monde. Alors, quand on croit voir quelque chose ; ou quelqu'un... ça fait jaser. En fait, parler, c'est tout ce qui nous reste : on n'a plus qu'à se raconter, à chercher à comprendre ce qui s'est passé au Collet Gouiran, relevé par qui, et pour quoi ? » Entre le roman, le poème en prose et le dialogue de théâtre, au-delà de la narration d'une reconstruction, une méditation à la fois sur l'impossible et sur le recommencement personnel.
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