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Pour célébrer le cinquième centenaire de la mort de Raphaël en 2020, le musée du Louvre a honoré sa mémoire en restaurant l'une de ses plus belles Madones de jeunesse, « la Belle Jardinière », ainsi dénommée depuis le 18ème siècle en raison de l'habit modeste de la Vierge et de sa mise en scène dans un paysage bucolique. Le Solo consacré à l'oeuvre constitue la première publication sur la peinture après cette intervention qui a permis de révéler sa palette claire et brillante, et toute la profondeur de l'espace.
Signée et datée 1507, la Belle Jardinière est le dernier grand chef-d'oeuvre des années de jeunesse du peintre, alors âgé de 24 ans et qui s'apprête à s'installer à Rome où son style parviendra à une pleine maturité. La peinture rappelle encore le style de son maître Pérugin, dans l'ovale gracieux du visage de la Vierge ou par le paysage de vallée agrémentée de douces collines et d'arbres filiformes. Mais Raphaël veut désormais égaler les compositions monumentales, équilibrées et naturelles de Léonard dont il a pu admirer la célèbre Sainte Anne, alors en cours d'exécution et véritable modèle de son tableau. Le jeune artiste s'inspire également de la puissance anatomique de Michel-Ange, et notamment de sa Madone de Bruges, pour la pose dynamique de l'Enfant Jésus. Plusieurs dessins préparatoires et de nouveaux examens de laboratoire permettent de mieux comprendre la genèse de l'oeuvre, les intentions du maître comme ses hésitations.
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