Créer une « maison des parents » dans chaque commune, assurer à chaque famille un logement décent, instaurer un permis de louer pour casser les marchands de sommeil, dessiner une carte scolaire en forme de quartier d'orange pour imposer le brassage social des enfants... Multiplier les internats, permettre aux meilleurs élèves de tous les lycées de France d'accéder aux grandes écoles, donner aux étudiants pauvres des bourses suffisantes, imaginer un service civique utile pour les filles et les garçons, garantir à chaque jeune une formation à l'emploi, accompagner par un tutorat la première embauche, assurer la sécurité du passage d'un emploi à un autre?... et beaucoup d'autres propositions concrètes.
Mais, disent les pessimistes, on ne peut rien faire : il n'y a plus d'argent, les Français, qu'ils soient protégés par des statuts ou exposés à la précarité, ne veulent pas bouger. La mondialisation nous accable, les entreprises fuient à l'étranger...
Et d'ailleurs, quand elle était au pouvoir, la Gauche n'a rien fait ?
C'est faux ! Rappelant les réalisations de la gauche, ne cachant pas ses échecs, Elisabeth Guigou trace les chemins d'un possible renouveau. Des valeurs partagées : respect des règles, respect des autres, esprit de responsabilité, équilibre des droits et des devoirs. Des réformes qui valorisent les initiatives des Français, remettent en marche l'ascenseur social, et éclairent l'avenir. Une double volonté : remettre la France au centre de l'Europe ; faire des Européens des acteurs du jeu mondial.
Face aux prophètes du déclin, Elisabeth Guigou pourrait adopter pour devise la phrase de Mark Twain : « Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait. »
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