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Michaël EDWARDS est un écrivain anglais et français, poète et traducteur, comparatiste émérite, auteur de nombreux ouvrages sur la création littéraire et artistique. Il est professeur au Collège de France où il a été élu en 2003.
L'auteur poursuit ici, sous un angle inédit, la comparaison entre Racine et Shakespeare que Stendhal n'avait fait qu'amorcer. Ces deux "géants" de la littérature illuminent les différences des langues dans leur rapport avec le réel. Mais chacun cherche à sa façon "à faire pressentir une langue vraiment humaine au-delà de notre babil". La tragédie ne parle pas selement du bonheur comme du malheur, mais se préoccupe de traduire tous les possibles de la condition humaine.
Poursuivant la comparaison entre Racine et Shakespeare amorcée par Stendhal, l'auteur montre comment chacun cherche à sa façon "à faire pressentir une langue vraiment humaine au-delà de notre babil". Ces deux écrivains illustrent, selon M. Edwards, les différences des langues dans leurs manières de se concevoir et d'habiter le monde. La poésie française apparaît "centripète" quand l'anglaise est "centrifuge" : Racine aspire à la plénitude et à la pureté, Shakespeare tend vers la foison du multiple. La tragédie ne parle pas seulement du malheur et du bonheur mais se préoccupe aussi de traduire tous les possibles de la condition humaine.
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