Des idées de lecture pour ce début d'année !
Étalage de théâtralité, affirmation du plateau comme enceinte où l'on enflamme la magie, confessions sous forme de monologues d'une famille consacrée au spectacle : dans Quintuplés l'idée de la construction dramatique au service de l'idée de l'improvisation dramatique est subvertie. La difficile entreprise de représenter l'improvisation, de feindre les oublis ou les lapsus de mémoire des personnages, de singer la perte et la rencontre du fil conducteur dialogique soutiennent toute la pièce. Puisque, en fin de comptes, il s'agit d'une conversation déchaînée entre les personnages et le public qui, sans le savoir, représente un autre personnage : le public assistant à un Congrès des Affaires de la Famille.
Luis Rafael Sánchez est né à Humacao, Porto Rico, en 1936. Il habite à San Juan.
Carlos Fuentes l'a appelé « Le prince des lettres portoricaines » et l'Argentin Tomás Eloy Martínez l'élève au rang d'« un des grands maîtres de la littérature des Caraïbes ». Dans un texte qui le consacre depuis le titre même, L'Importance d'être Luis Rafael Sánchez, le Péruvien Alfredo Bryce Echenique le désigne comme « un des plus grands écrivains de l'actuelle littérature en langue espagnole ». Luis Rafael Sánchez est, sans aucun doute, le plus important dramaturge portoricain. Il critique les normes sociales fondées sur le sexe, la race et le statut socio-économique et politique.
En 1976, il écrit son premier roman : La Rengaine qui déchaîne Germaine, publié plus tard en France dans les éditions Gallimard.
Son oeuvre théâtrale est considérable. L'évolution de son théâtre est marquée par la rupture d'avec ce que Sánchez lui-même a appelé « littérature de la culpabilité ».
Quintuplés a été publié en 1985.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Des idées de lecture pour ce début d'année !
Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."