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Quartz

Couverture du livre « Quartz » de Joanne Rochette aux éditions Memoire D'encrier
Résumé:

Structuré comme un quartz piézo-électrique, le roman est composé de deux parties « Pôle Sud » et « Pôle Nord ». Nous oscillons entre la vie de Chloé et celle de Liane, les deux facettes d'une même personne. Chloé (prénom d'origine grecque qui signifie « jeune pousse », « verdure nouvelle », «... Voir plus

Structuré comme un quartz piézo-électrique, le roman est composé de deux parties « Pôle Sud » et « Pôle Nord ». Nous oscillons entre la vie de Chloé et celle de Liane, les deux facettes d'une même personne. Chloé (prénom d'origine grecque qui signifie « jeune pousse », « verdure nouvelle », « verdoyante naissance »), monteuse sonore de profession, est une jeune citadine qui se cherche. Elle traverse une crise qui va l'amener à se remettre en question et se transformer; Liane, intemporelle, vit pleinement dans l'instant. Comme la plante grimpante qui porte le même nom, elle cherche le soleil et s'adapte à son environnement naturel (la forêt, la montagne, etc.) sans le bouleverser. En surface, tout semble opposer les deux personnages, mais c'est avec une subtilité remarquable que Joanne Rochette relie Chloé à Liane en explorant, par exemple, leur relation à la nature, leur sensualité, leur féminité et en mettant en place un système d'échos complexe qui fait appel aux cinq sens. Chloé et Liane s'aimantent l'une l'autre, se rencontrent puis se reconnaissent et se retrouvent dans une même méditation sur la nature, l'amour, la vie, la mort et la mémoire. Le mouvement de la narration semble partir du drame intime de Chloé, mais plus nous avançons dans la lecture, plus nous sommes pris dans un va-et-vient incessant : il devient alors impossible de savoir d'où vient l'énergie qui fait avancer le lecteur. Si nous devions comparer le manuscrit de Joanne Rochette à un minéral, ce serait un minéral solide, qui ne se raye pas, tout en portant en lui les nuances de la vie. À la lecture de manuscrit, nous revient cette phrase de Julien Gracq : « dans un beau roman, la connexion s'installe partout ».

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