"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Depuis des semaines, Sam marchait dans la nature, sans trop savoir où il allait, pour fuir un passé dont il ne se remettait pas, à la recherche d'une hypothétique rédemption. Avec l'espoir secret qu'un jour, au gré des rencontres et du temps qui passe, il parviendrait à se pardonner l'impardonnable.
Un homme marche seul dans la forêt. Il décide de poser son sac à dos dans un coin isolé, près d’une rivière, où se trouve une caravane abandonnée. Que cherche-t-il à fuir ?
Vous le découvrirez au fur et à mesure en lisant ce roman. L’auteur maintient le suspense jusqu’au bout. Par retours en arrière, on revisite le passé de cet homme.
Sam est un jeune homme qui a peur de lui-même et de la violence qu’il pourrait faire aux autres. Il dort à la belle étoile car il ne supporte plus d’être enfermé. Sam a fait de la prison. Pour quel motif ? Là encore Pierre-Yves Touzot distille les indices petit à petit.
Les lecteurs ne peuvent qu’être touchés par cet homme tentant de se reconstruire. Il marche jusqu’à l’épuisement, jusqu’à la chute en montagne qui le fera rencontrer une femme elle-même écorchée. Est-ce que ces deux êtres sauront s’apprivoiser, se parler ?
Sam fera d’autres rencontres que je tairai pour ne pas divulgâcher. En tout cas certaines rencontres seront très belles et fortes en amitié.
Un roman que j’ai eu plaisir à lire.
Merci à Geneviève pour le partage de cette lecture.
Vous pouvez également lire sa chronique sur son blog :
https://memo-emoi.fr/presque-libre-pierre-yves-touzot/
Une nouvelle lecture, un nouvel auteur – pour ce qui me concerne- mais toujours une magnifique couverture, marque de fabrique des Editions La Trace. Le nouveau roman de Pierre-Yves Touzot "Presque libre" est à son image, aussi beau que ce paysage de montagne et de rivière, de forêt et de ciel teinté du rose du soleil couchant.
L’homme dont on aperçoit la silhouette, debout, de dos, au bord de l’eau est sans aucun doute Sam, le personnage principal de cet ouvrage. Il marche depuis des semaines…"Depuis plus d’un mois qu’il marchait, Sam évitait le contact avec le monde civilisé…" Il marche en pleine nature, il ne sait pas trop où il va, mais il marche. De temps, en temps, il est obligé de rejoindre la civilisation pour se ravitailler, fait des tours de magie, récolte quelques pièces, parfois aussi il accepte un petit boulot, histoire de se renflouer…
Ce roman est une histoire de rédemption, l’histoire d’un homme qui cherche à oublier ou plutôt à se pardonner, se pardonner l’impardonnable. Ce roman fait partie de ceux que chacun(e) doit découvrir, sans rien connaître de l’histoire. Il est important de suivre Sam, de se laisser aller dans ses pas, de regarder avec ses yeux, de ressentir avec son cœur. Il est important, oui, de se laisser aller, de rester en arrière et d’observer. C’est à lui de décider quand et comment… Le récit est magnifique par l’écriture très imagée qui dessine avec méticulosité les paysages traversés, avec une grande empathie les différents personnages croisés sur son chemin identiques à des bouées, avec émotion les sentiments. Car ils sont nombreux les femmes, hommes, rencontrés lors de son périple. Et, si tous ne sont pas sympathiques, ils sont attachants et importants dans la recherche intime de Sam.
Et puis un jour, l’amour…l’amour qui fait peur, que Sam rejette, qu’il fuit, qu’il n’ose envisager. Quelle voie choisira-t-il ? Ça, vous le découvrirez en allant au bout de ce très beau roman qui nous offre une fin au doux parfum de renaissance.
Un beau roman, très visuel. Et pourquoi pas le scénario d’un film à venir ?
https://memo-emoi.fr
Marée-basse, l’aurore boréale, l’annonce en advenir.
Ce roman résolument émouvant et grave est une ode à la rédemption.
Sans pathos, avec cette puissance existentielle, craie blanche sur le tableau noir. Sam en errance irrévocable. L’albatros aux ailes brisées, Icare, blé fauché, le regain en perdition.
L’écriture cède la place. La trame est l’invitée. L’intrinsèque d’un texte beau à couper le souffle.
Sam s’enfuit. Loin de lui-même, souffrir pour mieux revenir, étreindre les braises encore brûlantes de son acte à la mort. Aveuglé de remords, le corps vacillant, l’auto mutilation au garde à vous. Ses pas accrochent la roche. Son sac à dos, lourd de métaux, case prison.
Il avance tel son propre ennemi. Méfiant, affûté à la violence, les autres ne sont que procès d’intention et loup aux abois. Dans les replis des kilomètres, il va se réfugier dans un antre en pleine montagne, la bergerie des cœurs. La sérénité d’un lieu où l’abandon est un manteau gorgé de pluie posé à même ses fragilités vives encore.
Il va rencontrer une femme. La gardienne des cimes et des contrées accueillantes. Renouer avec sa conscience. Dire les raisons de ses années de barreaux sur ses regards. Étreindre peu à peu la fertilité d’une liberté prête à l’abreuver. Ce texte poétique, coloré, enivrant de sentiments altiers, triste parfois, sans cette mélancolie abyssale est une ode à la renaissance.
Une cascade à flanc de montagne rédemptrice, signifiante et magnétique.
Ce texte rare est une déambulation salvatrice et initiatique. Il n’y a pas de morale, de noirceur intestine, c’est l’éclaircie des aubes nouvelles.
Un homme qui va s’éprouver pour renaître. Sam, notre frère des déroutes, des crépuscules. Il est l’heure du pardon. Peut-être.
Ce livre matin pâle et perle de rosée , cris dans la nuit sombre est une ascension vertigineuse. Sa dimension intrinsèque, poétique et tragique est superbe. Il excelle le courage. « Presque libre » Sam, l’intranquille et poignant qui fera de son épopée une œuvre de salut et le toit du monde.
Pierre-Yves Touzot signe une histoire qui pourrait être la nôtre, celle de nos seuils de vie. Ici tout tremble et s’émancipe. C’est tout simplement la grâce de l’intégrité.
On ressent un auteur sensible et profondément humaniste. Observateur du moindre nuage qui annonce l’heure du changement. La nature est le macrocosme de « Presque libre » car tout se passe ainsi. Il n’y a pas d’homme sans montagne ni source, sans quête d’espérance.
Dans l’orée du temps qui passe furtivement, ce texte est un lien fédérateur, notre chance en quelque sorte.
Une bouffée d’oxygène !
Publié par les majeures éditions La Trace.
Un véritable scénario de film… des paysages à couper le souffle, une longue marche à travers
la France, un dépassement de soi jusqu’à l’épuisement comme une course vers un nouveau souffle !
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