80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
L'auteur, né en 1947, a reçu une formation philosophique et littéraire qui, très tôt, lui a donné l'amour des mots et, plus que leur sens, l'amour de leur son.
« Poussières » est d'abord le recueil d'une musicalité où les mots jouent en liberté. Ils s'élèvent dans l'air comme des poussières révélées par des rayons à travers une vitre. Les mots, légers, volent. Ils sont à la fois prononçables, comme des bulles d'air musiciennes sortant d'une bouche, et diaphanes, comme des ailes transparentes. Les mots sont toiles, voiles, ailes, oiseaux, notes, pages, vaisseaux.
Ce livre pratique la confusion entre le ciel et la mer. Il s'augmente de la mer des textes, de leurs tempêtes et de leurs naufrages. Ainsi, le passage des eaux du ciel, de la terre et de la mer, lessive-t-il, délave-t-il les mots de poussière.
Ce recueil est poésie sur la poésie. Il écarte volontairement l'idée que la langue est savoir. Ces textes n'aiment pas l'ordre syntaxique, ils ne proposent pas une progression dirigée vers une conclusion. Ils sont souvent une redite, un ressac, ils sont comme la mer. Ils se lisent debout, devant un miroir. Ils s'écoutent autant qu'ils se lisent.
Ce livre aime l'imprévisible, il ne sait pas où il va, il ne cherche pas à le savoir, il est un peu comme une bouteille jetée à la mer. Il n'a pas de rive.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année