80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
En 1781, Hölderlin a seize ans, il se remémore des jeux d'enfant sur les bords du Neckar.
Il joue, brusquement il lève les yeux et aperçoit le fleuve : " Un sentiment sacré frémit dans tout mon coeur [...] je murmurai : il faut prier ! " Tout au long de sa vie, Hölderlin aura longé, traversé et contemplé les grands fleuves : le Rhin d'abord, puis le Main, la Garonne et le Neckar enfin, transporté par leur beauté et leur noblesse. Ils lui ont inspiré parmi ses plus beaux vers, quelques-unes des plus grandes oeuvres de la maturité leur sont consacrées, et on ne petit qu'être frappé de voir combien la figure du fleuve - fleuve réel et fleuve rêvé - irrigue l'ensemble de la poésie Hölderlinienne.
Véritable source d'énergie créatrice, elle en croise tous les grands thèmes, tour à tour emprunte de douceur et de violence, d'ordre et de chaos, d'amour de l'Allemagne et de nostalgie de la Grèce, de profonde humanité et de majesté divine. Nicolas Waquet a choisi de rassembler les poèmes fluviaux du grand poète allemand en un même recueil, et il en propose une nouvelle traduction soucieuse de faire entendre le chant Hölderlinien.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année