Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
L'artiste travaille avec l'histoire de son pays ; il n'est pas au service de ceux qui font l'histoire, mais au service de ceux qui la subissent. Elle traduit les rapport forts - faibles ; dominants au Nord, dominés au Sud ; esclavage, colonialisme, néocolonialisme, impérialisme et leurs corolaires : guerres de libération avec les Nègres Marrons, Toussaint Louverture, Nguyen Van Troi, Che Guevara, Abdelkader, Ghandi, Lumumba, Kimbangu, Kwame Nkrumah, Joseph Rendjambe, Wongo, Emane Ntole, Ossende Afana, Um Nyobe, Behanzin, Malcolm X, Martin Luther King, Steve Biko...
L'artiste doit prendre sa part de responsabilité par rapport au corps social. L'art ne doit pas n'être qu'un divertissement ; l'artiste amuseur n'est préoccupé que par les turpitudes de ses amours maudites. Ainsi, pendant que les coalisés larguaient leurs armes de « destruction massive » sur la Côte d'Ivoire, la Libye, l'Irak, l'Afghanistan ou bien encore, quand l'Apartheid de la minorité blanche sévissait sur la majorité noire en Afrique du Sud, une grande partie du continent africain n'était considérée que comme un grand dancing et la spécialité de l'artiste musicien africain était de faire danser.
La démission des élites a favorisé la minorité dominante sur la plus grande majorité qui vit dans la pauvreté et même en dessous du seuil de pauvreté avec moins d'un dollar par jour pour vivre ; d'où le paradoxe Pays riches / Peuple et Population pauvres.
Pierre Claver Akendengué.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
Découvrez 5 romans en format poche et tentez de les gagner...
Lovecraft comme vous ne l'avez jamais lu, à travers une sélection de lettres qui rend son univers encore plus complexe et fascinant
Des conseils de lecture qui sentent bon la rentrée !