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Pie VII, le pape qui défia Napoléon

Couverture du livre « Pie VII, le pape qui défia Napoléon » de Xavier Marechaux aux éditions Passes Composes
  • Nombre de pages : 400
  • Collection : (-)
  • Genre : Histoire
  • Thème : Histoire
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Ni ses désirs ni sa personnalité ne prédestinaient Barnaba Chiaramonti, un simple moine bénédictin, à devenir pape. Contre son gré, il accéda au trône de saint Pierre en 1800 sous le nom de Pie VII, et pas dans n'importe quel contexte. L'Europe est alors bouleversée par la Révolution française,... Voir plus

Ni ses désirs ni sa personnalité ne prédestinaient Barnaba Chiaramonti, un simple moine bénédictin, à devenir pape. Contre son gré, il accéda au trône de saint Pierre en 1800 sous le nom de Pie VII, et pas dans n'importe quel contexte. L'Europe est alors bouleversée par la Révolution française, prise dans la tourmente des guerres et des impérialismes. Dans ce contexte incandescent, il eut pour mission de préserver son pouvoir temporel, mais aussi spirituel.

Xavier Maréchaux raconte ici le destin extraordinaire d'un homme, mais aussi celui de l'institution qu'il devait préserver. Napoléon, qui n'avait pas une passion immodérée pour la contradiction, supportait mal la concurrence d'une autorité aussi puissante que celle de l'Église, et était résolu à la combattre comme il avait soumis les vieilles monarchies. Dès le début du pontificat de Pie VII, les relations avec l'empereur ont été conflictuelles. Convoqué par Napoléon pour bénir son règne à l'occasion du sacre, le pape était bien décidé à faire valoir les droits du Vatican, et ceux de l'Église de France. La dispute dégénère à un point tel que les armées de l'Empereur finissent par prendre Rome, capturer le pape et l'emprisonner pendant cinq ans. L'histoire ne s'arrête pas là, et dépasse la querelle entre deux individus. Xavier Maréchaux décrypte les conséquences de cette rencontre manquée entre un Napoléon héritier de la Révolution et un Pie VII favorable aux idées nouvelles, qui avaient donc assez de points communs pour s'entendre. C'est le point de départ d'une mésentente entre l'Église et la France qui durera tout au long du XIXe siècle et affecte encore aujourd'hui les relations entre la République et le Saint Siège. Comme l'illustrent les fréquentes saillies du pape François.

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