Pour Victor Hugo, le poète est un monde enfermé dans un homme. Alain-Roch Ngantcha, ne déroge pas à cette règle. Son recueil Pensées Profondes est une vaste fresque du monde, d'un fragment du monde, son monde à lui, l'univers tel qu'il le voit, tel qu'il le sent. En effet, le néo-poète ici déshabille sa conscience, révèle son âme dans ce qu'il imagine, dans ce qu'il vit ou a vécu, dans ce qu'il désire, dans ce qu'il souhaite. Il a pris son luth pour chanter en une série de poèmes, dont on ne comprend pas très bien le choix de l'ordre, sa joie de vivre, contagieuse à souhait ; mais aussi sa nausée. Avec humilité, simplicité du langage et des mots accessibles à tous, le poète nous invite à explorer son enfance pour y goûter les délices des moments privilégiés qu'il a passés. Ces beaux oxymores, antithèse et personnification qui colorent ce poème magnifient l'amour.
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