"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Il est des émotions qui vous prennent par surprise : un homme est là, son malheur couché par terre, et il ne vous est plus donné de l'ignorer. D'autres vous envahissent, qui ne vous lâchent plus : cet amour - inoubliable et impossible - pour «la femme d'à côté», ou ce jeu des passions perdues et retrouvées dans les confidences d'une nuit d'été. Il y a celles qui vous jettent dans l'extrême : c'est l'adolescent comme les autres qu'un matin de trop rend criminel, et ces gens raisonnables, capables soudain du geste fou. La mort bien sûr, qu'accompagne ici la musique, pour l'exilé déchu qu'un air de clarinette retient au bord du précipice, cette pianiste malade et son ultime récital. Le bonheur enfin, toujours et malgré tout : bonheur fugitif au détour d'un jardin, bonheur rêvé le long d'un quai de gare, bonheur vécu dans la saveur d'exister - tout simplement. Dans ce premier recueil de nouvelles, Catherine Vigourt compose sept variations d'une grande maîtrise lyrique sur les émotions essentielles. Le fil conducteur en est la référence et l'hommage à Tolstoï : mise en lumière des motifs obsessionnels de son oeuvre et de sa vie, un moyen de plus pour mettre à nu - en toute pudeur - le corps secret des êtres.
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