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Toujours hypothétiques, les correspondances, analogies et interactions entre la peinture et la musique reposent sur un socle malaisé à définir. Rien de plus révélateur, en ce sens, que l'étude des problèmes posés aux peintres par la représentation d'une scène musicale, gageure supposant une fusion, au moins partielle, du visuel et du sonore. L'inscription de l'image dans une durée étant liée à son contexte sonore, les variations de ce contexte en altèrent de facto la captation par le regard, l'image créant un climat sonore qui, en retour, la modèle. L'irruption du sonore au coeur du visuel forme ainsi le plus imprévisible des modèles sensibles, la force émotive de la vision dépendant avant tout des capacités synesthésiques du spectateur. Peindre la musique, c'est donc solliciter l'activité informatrice de l'esprit, en matière de style, d'histoire, d'esthétique, de sociologie, d'organologie... Mais c'est aussi provoquer le jeu des émotions par le choix d'un vocabulaire visuel favorisant la fusion des deux expressions majeures du monde sensible. Une utopie à laquelle l'art vidéo est peut-être en train d'offrir une réponse appelée à transformer toute l'histoire de la création artistique.
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