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Paroles de poilus guyanais. propos, lettres et carnets de la grande g uerre, 1914-1918

Couverture du livre « Paroles de poilus guyanais. propos, lettres et carnets de la grande g uerre, 1914-1918 » de Philippe Guyot aux éditions Ibis Rouge Editions
  • Nombre de pages : (-)
  • Collection : (-)
  • Genre : Histoire
  • Thème : Histoire
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

« Je te parle ainsi à coeur ouvert... »
A. JORSET, Lettre à son père, 19 août 1915.
Appelés à connaître le service militaire très tardivement,
avec l'application de la loi du 7 août 1913, qui organise
pour la première fois la conscription des citoyens français
dans les « vieilles colonies »... Voir plus

« Je te parle ainsi à coeur ouvert... »
A. JORSET, Lettre à son père, 19 août 1915.
Appelés à connaître le service militaire très tardivement,
avec l'application de la loi du 7 août 1913, qui organise
pour la première fois la conscription des citoyens français
dans les « vieilles colonies » de la France, les jeunes Guyanais
ne connaissent pas, dans leur pays d'origine, de tradition
militaire « historique » avant la guerre de 1914-1918.
La Grande Guerre est le premier conflit armé dans
lequel des soldats guyanais sont mobilisés. Ils se retrouvent
en Flandres, en Champagne, en Lorraine, aux Dardanelles,
en Macédoine, également en Afrique.
Le contingent guyanais, reflet de la faible population
de la colonie, fut peu nombreux, moins de deux mille soldats
tout au plus. Aucun ancien combattant guyanais n'a
publié de souvenirs de guerre après le conflit. Peu de poilus
guyanais ont tenu la plume, ou plutôt peu d'écrits de soldats,
rédigés pendant la guerre, nous sont connus ou nous
sont parvenus: des témoignages, quelques lettres, et surtout
un « Carnet d'impressions... », journal manuscrit tenu par
un soldat de Cayenne, marié, jeune père de trois enfants en
bas-âge, fauché par la mitraille dans l'Aisne en 1918.
Les Paroles de poilus guyanais, quoique peu nombreuses,
n'en sont que plus précieuses pour mieux appréhender,
même partiellement, ce que fut la réalité humaine
- psychologique et matérielle - du premier conflit mondial
pour ces jeunes hommes, dont la plupart foulaient pour la
première fois le sol de France, la « mère patrie », ou allaient
combattre dans des pays dont le nom-même leur était
jusque-là inconnu.

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