Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Oui nous voulons l'Europe, mais debout : discours pour la France

Couverture du livre « Oui nous voulons l'Europe, mais debout : discours pour la France » de Philippe Seguin aux éditions Qui Mal Y Pense
Résumé:

Voilà maintenant trente-cinq ans que le traité de Rome a été signé et que d'Acte unique en règlements, de règlement en directives, de directives en jurisprudence, la construction européenne se fait sans les peuples. Qu'elle se fait en catimini, dans le secret des cabinets, dans la pénombre des... Voir plus

Voilà maintenant trente-cinq ans que le traité de Rome a été signé et que d'Acte unique en règlements, de règlement en directives, de directives en jurisprudence, la construction européenne se fait sans les peuples. Qu'elle se fait en catimini, dans le secret des cabinets, dans la pénombre des commissions, dans le clair-obscur des cours de Justice. Voilà trente-cinq ans que toute une oligarchie d'experts, de juges, de fonctionnaires, de gouvernants prend, au nom des peuples, sans en avoir reçu mandat, des décisions dont une formidable conspiration du silence dissimule les enjeux et minimise les conséquences. Cessons donc de tricher, de jouer sur les mots, de multiplier les sophismes. L'alternative est claire : nous devons choisir de conserver notre souveraineté ou y renoncer !

Haut-fonctionnaire et homme d'État d'une essence qui, sans nul doute, tend aujourd'hui à disparaître, Philippe Séguin fut une figure du gaullisme social. Pupille de la nation né à Tunis en 1943, ce tribun hors-pair, un temps destiné à l'enseignement, embrasse des études d'histoire avant d'intégrer l'Ena. Au cours d'une carrière longue de quatre décennies, il occupe successivement des positions qui l'ancrent au coeur des institutions et de la vie publique française. Conseiller ministériel, député, maire, ministre puis président de l'Assemblée nationale, il retrouvera en 2004 son corps d'origine en devenant premier président de la Cour des comptes. En mai 1992, le discours?fleuve qu'il prononce dans l'hémicycle constitue assurément l'un de ces moments - devenus trop rares - d'absolue dignité parlementaire?; élève son orateur en chef de file de l'opposition au traité de Maastricht?; et expose avec force, acuité et prophétisme les enjeux d'un chemin dont nous pouvons constater, depuis trente ans, les effets et les conséquences sur notre pacte social.

Donner votre avis