"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une installation vandalisée par un ambassadeur dans un musée de Stockholm, le laboratoire d'un artiste biotech saisi par le FBI... Est-ce le contrecoup des excès dans la provocation qui ont caractérisé l'art contemporain récent ou est-ce plutôt une intolérance nouvelle envers la liberté des artistes? Que dire alors des statues géantes de Bâmiyân détruites au lance-roquettes : il n'y a plus d'oeuvres d'art dans une société où le bloc religion-politique se réserve l'exclusivité des valeurs. Tout comme on ne peut plus prononcer le mot b.o.m.b.e dans un avion, on ne peut plus traiter de sujets politiques et religieux dans l'espace public sitôt que l'on s'éloigne de leur mise en récit par les médias. Cet ouvrage analyse une répression qui s'abat sur les arts quand les oeuvres auraient la dangerosité des bombes, quand toute recherche individuelle apparaît subversive, quand le spectre de la pandémie est le paradigme d'une humanité devenue massacre perpétuel. Est-ce la conséquence d'une redéfinition du statut de l'art à la fin du XXe siècle, quand l'artiste sera dorénavant l'ambassadeur des groupes spoliés et l'oeuvre du dépôt de leur capital-souffrance? Ce sont les questions auxquelles l'auteur tente de répondre au gré de ses analyses de quelques scandales et censures notoires.
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