"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Alors que le Second Empire agonisant ne parvient plus à rassurer la bourgeoisie inquiète des émeutes ouvrières qui éclatent dans tout le pays, un horrible fait divers arrive à point en 1869 : sept victimes d'une même famille, dont trois enfants, sont découverts successivement, enterrées après avoir été égorgées. Pour Moïse Polydore Millaud, propriétaire-fondateur du Petit Journal - auquel collaborent à l'occasion, sous le pseudonyme commun de Thomas Grimm, les meilleures plumes de l'époque (George Sand, Théophile Gautier, Edmond About, Eugène Sue, Théodore de Banville etc.)-, ce drame sanglant est l'occasion qu'il attendait pour montrer à ses lecteurs sa conception de la presse populaire. Transformant ses journalistes en auxiliaires de police, il les lance en suivant les cadavres sur les traces de l'assassin. Ce dernier est bientôt arrêté. Il se nomme Jean-Baptiste Troppmann, âgé de dix-sept-ans, aussi roublard et rusé que Millaud. Il va devenir plus célèbre que Rocambole. Grâce à lui, les ventes du quotidien passeront de deux cent mille à neuf cent mille exemplaires en trois mois. Notre Sang Quotidien raconte la confrontation de ces deux hommes hors du commun. Lequel des deux est le plus coupable ? Le journaliste ou l'assassin ?
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