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Noir : textes et dessins

Couverture du livre « Noir : textes et dessins » de Sylvain Tesson aux éditions Albin Michel
Résumé:

Sylvain Tesson nous offre à chaque livre un tout petit peu de sa merveilleuse et nécessaire énergie vagabonde. Noir est un livre sur la mort qui est un formidable hymne à la vie. François Busnel - La Grande Librairie« Je n'aime pas la mort. Mais je sais ce que je lui dois. Sans elle, la vie... Voir plus

Sylvain Tesson nous offre à chaque livre un tout petit peu de sa merveilleuse et nécessaire énergie vagabonde. Noir est un livre sur la mort qui est un formidable hymne à la vie. François Busnel - La Grande Librairie« Je n'aime pas la mort. Mais je sais ce que je lui dois. Sans elle, la vie serait synonyme de l'ennui. La mort nous interdit de prendre la vie à la légère. Ce n'est pas son moindre mérite. C'est pour cela que je dessine pendus & suicidés depuis trente ans. Pour me rappeler qu'au bout du chemin, il n'y aura pas la possibilité de remettre une pièce dans la machine. J'ai couvert des centaines de feuilles. Sur les routes, dans les cabanes, à bord des bateaux, je griffonnais. J'ai cinquante ans aujourd'hui, la mort m'a plutôt épargné, preuve que ma méthode était la bonne.Ces dessins ne trahissent aucun goût pour le macabre : Au contraire, les petits pendus de mes carnets me sourient et me serinent en latin (la mort parle toujours le latin) : memento mori. Souviens-toi que tu es mortel. Dans le brouhaha d'une vie en fête, dans le contentement de soi et dans le désordre de nos heures, on aurait tendance à l'oublier. C'est un tort. » Sylvain Tesson Ni macabre, ni sordide, plutôt une ode à la vie. Anne Fulda- Le Figaro Sylvain Tesson célèbre avec talent et humour notre destin de mortel pour soigner nos âmes. Challenges

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Avis (4)

  • Un ouvrage en 2 parties; un court essai (30 pages) accompagné d'une multitude de croquis de pendus dessinés ces 30 dernières années.
    Comme d'autres artistes avant lui (peintres, écrivains, sculteurs, ... ) Sylvain Tesson célèbre - à sa façon - la mort.
    Non pour s'apitoyer mais pour magnifier...
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    Un ouvrage en 2 parties; un court essai (30 pages) accompagné d'une multitude de croquis de pendus dessinés ces 30 dernières années.
    Comme d'autres artistes avant lui (peintres, écrivains, sculteurs, ... ) Sylvain Tesson célèbre - à sa façon - la mort.
    Non pour s'apitoyer mais pour magnifier la vie .
    Il ressuscite les suicidés (pendus et autres ) que les religions et la morale publique dénigrent et rejettent.
    Pour Sylvain Tesson, ces hommes ont fait "un pied de nez à la mort " en ne l'attendant pas mais en choississant de devancer l'heure du rendez-vous.
    Un hymne à la vie car son caractère éphémère la rend délicieuse.
    Tesson ne serait pas Tesson sans ses aphorismes qu'il sème au tarvers ses croquis.
    Humour noir, grinçant ... mais jamais méchant.
    Un essai dans la droite ligne du "personnage " .
    Lisez ce court essai si vous aimez l'auteur !

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  • Un livre étonnant où l'on découvre de nombreux dessins sur le thème du suicide (par pendaison ou arme à feu)
    Les dessins sont souvent drôles, un livre qui est une sorte de piqûre de rappel pour ne surtout pas oublier que toute la valeur de la vie tient à sa brièveté, une ode à la vie en...
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    Un livre étonnant où l'on découvre de nombreux dessins sur le thème du suicide (par pendaison ou arme à feu)
    Les dessins sont souvent drôles, un livre qui est une sorte de piqûre de rappel pour ne surtout pas oublier que toute la valeur de la vie tient à sa brièveté, une ode à la vie en quelque sorte.
    Certains aimeront, d'autres moins. Pour être honnête ce n'est pas mon livre préféré de Sylvain Tesson, mais le texte qui précède les dessins est particulièrement intéressant.

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  • On pourrait discuter des heures entières du rapport que Sylvain Tesson entretient avec la mort sans jamais avoir la certitude d’y trouver une vérité. Noir, qui sortira aux éditions Albin Michel le 4 mai, propose quelques pistes écrites et dessinées pour entrevoir un peu plus de l’esprit sibyllin...
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    On pourrait discuter des heures entières du rapport que Sylvain Tesson entretient avec la mort sans jamais avoir la certitude d’y trouver une vérité. Noir, qui sortira aux éditions Albin Michel le 4 mai, propose quelques pistes écrites et dessinées pour entrevoir un peu plus de l’esprit sibyllin de l’auteur de La panthère des neiges (Gallimard).

    Sylvain Tesson croque des pendus depuis trente ans en désarmant l’acte de mort pour le changer en situation cocasse, drolatique ou terriblement sarcastique. Du pendu à un arbre à celui qui défie la faucheuse, le décès prête à sourire, le macabre n’existe plus sous le coup de plume de l’auteur et laisse place à l’audace de rendre la mort présente au quotidien pour mieux rappeler l’importance de la vie. De noir, il n’y a que la couleur de l’ouvrage, les dessins, eux, montrent simplement que nous sommes encore là pour les voir !

    On croirait lire Montaigne dans ses Essais lorsque Sylvain Tesson revient sur l’expérience qui changea en grande partie sa vision de la mort – à défaut de chuter d’un cheval, il chute du toit. D’une expérience dramatique, il tire quelques pensées philosophiques sur cette peur constante de la mort : à trop y penser, on ne vit plus. A ne jamais y penser, on se fait prendre par surprise.

    Alors comment faire ? A coup de bagues en forme de crâne qui rappellent le vieil adage du memento mori ? Oui, certes, mais pas seulement. Dessiner le pendu sous toutes ses formes pour le tourner au ridicule, dompter la mort par le dessin et s’en éloigner le plus possible ? Totalement, mais ne jamais oublier qu’elle reste l’unique issue.

    Alors l’auteur et voyageur dresse quelques pensées connues de l’Antiquité à nos jours osant aborder sans fard la question de la mort et la pendaison. Cendrars, Jankélévitch ou Billie Holiday font partie du panel qui illustre sa philosophie de vie (ou de mort) pour laisser place aux dessins en seconde partie d’ouvrage. Décalés et prêtant à faire sourire la majeure partie du temps, le pendu de Sylvain Tesson n’a plus rien d’un simple suicidé à travers ces deux cents croquis.

    A une ère post épidémie dans laquelle la mort devient un concept que l’on souhaiterait mentionner le moins possible, Noir fera sûrement grincer les dents de certains lecteurs qui n’adhèreront pas l’anticonformisme de cette pensée et en confortera d’autres qui ne cesseront d’imaginer la vie à travers la mort. A savoir désormais où se trouve le juste milieu ! Mais Sylvain Tesson prend soin de ne pas mentionner Aristote pour nous le dire…

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  • C'est Noir Noir (?) Noir !
    Mais avec beaucoup d'humour ... noir
    Cordes et revolver au menu de ces dessins à l'encre noire
    C'est plus fin qu'il n'y parait que toutes ces ... tragiques fins
    Tesson joue et se joue de l'absurde suicide (mais pas que).
    Et si on peut s'interroger si on peut...
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    C'est Noir Noir (?) Noir !
    Mais avec beaucoup d'humour ... noir
    Cordes et revolver au menu de ces dessins à l'encre noire
    C'est plus fin qu'il n'y parait que toutes ces ... tragiques fins
    Tesson joue et se joue de l'absurde suicide (mais pas que).
    Et si on peut s'interroger si on peut rire de tout avec n'importe qui,
    on peut, rire (ou sourire) de la mort avec Tesson qui, au bout du bout, pend et (at)tire.

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