Printemps 1915, un naufrage au sud de l'Irlande, un jeune homme et une inconnue partent en mer repêcher les noyés. Été 2003, une expédition nocturne sur les pentes du Stromboli, deux voyageurs et une jeune femme aux prises avec leurs vertiges volcaniques. Deux récits en miroir pour faire entendre le souffle des corps qui se libèrent, dire la matérialité physique et poétique du monde qui les contient et concilie leurs gestes, la tension entre l'animé et l'inerte, entre le mort et le vivant.
Comme toujours chez Maylis de Kerangal, tout participe à nous happer dans l' histoire, en l'occurrence dans les deux nouvelles qui composent ce livre : les lieux, l'atmosphère et les sensations qu'ils génèrent, les personnages, leurs mots et leurs attitudes, s'entremêlent avec précision nous offrant une vision quasi cinématographique du récit.
Un court roman composé de deux courtes nouvelles, deux histoires complètement différentes.
Dans le 1er on va suivre Finbarr qui va quitter son village misérable et va se retrouver confronté a un naufrage, il se verra repêcher les cadavres pour obtenir de l'argent...
Dans le 2eme deux amis vont décider de franchir les pentes du Stromboli mais il vont rencontrer une jeune fille qui risque bien de changer le cours de leur expédition...
Pour ma part j'ai préféré le second mais l'écriture et le style en font un petit roman agréable à découvrir.
Je n'avais pas aimé Corniche Kennedy de Maylis de Kerangal, , je voulais la relire pour élargir un peu ma connaissance de son écriture. Bien m'en a pris. Ces deux petits romans sont bien ficelés. Bien que très différents dans l'époque, dans les personnages, dans les lieux et dans le style de l'écriture, ils racontent tous les deux la rencontre entre des jeunes hommes et femmes. La première impression, pas toujours flatteuse, la cohabitation qui rapproche et le désir qui monte, particulièrement sensible dans Sous la cendre, puisqu'en plus il y a rivalité entre les deux jeunes garçons pour la conquête de la fille.
Commençons par Ni fleurs ni couronnes dans lequel Finbarr Peary, le jeune homme se supporte plus la vie dans son village perdu et souhaite partir comme l'ont fait avant lui tous les garçons de seize ans. L'auteure ne s'embarrasse pas de précautions et malgré de longues phrases, de nombreuses digressions, elle va droit au but
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