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Mouche', drôle de surnom pour une mère, surtout avec cette apostrophe en coin comme un clin d'oeil espiègle et affectueux. Dans ce signe transparaît la fantaisie qu'elle partage avec sa fille romancière. Marie Lebey esquisse une caricature de sa mère, légèrement ridicule, avec son côté Madame Verdurin pour qui l'art et la beauté sont partout, sauf chez sa fille qu'elle ne voit pas. Elle va jusqu'à moquer ses origines belges dont Baudelaire dresse le portrait au vitriol dans Pauvre Belgique ! Après la mort de son mari et de sa fille aînée, Mouche' a un peu perdu la raison et enfermé sa fille dans un musée peuplé des fantômes de ses ancêtres et de ses écrivains fétiches. Pour lui échapper, celle-ci n'avait pas d'autre issue que de devenir une femme, belle et séduisante, captant le regard des hommes dans le seul but d'exister enfin aux yeux de quelqu'un. Avec tendre ironie, originalité, et cette drôlerie qui la caractérise, dont on comprend la source, Marie Lebey raconte l'histoire de sa relation avec cette femme, mais sans jamais régler ses comptes, bien au contraire : Mouche' est une véritable lettre d'amour.
Je ne connaissais pas Christine Lebey.
J’aime bien découvrir de nouveaux écrivains, surtout quand la surprise est bonne, comme c’est le cas pour ce livre.
Mouche ? C’est la maman de Christine Lebey, surnommée ainsi en diminutif de Mouchka.
Une maman originale, extravagante, difficile parfois.
Une maman belge, issue d’une famille pas comme les autres.
L’auteur nous raconte sa mère, son mari, ses fils, ses relations avec tout ce petit monde.
J’ai beaucoup aimé l’écriture, le style, l’humour.
Et si il paraît au premier abord que sa mère l’insupporte, c’est au final une belle déclaration de tendresse.
Encore une autobiographie me direz-vous, mais celle-ci est toute en pudeur, en délicatesse, en sensibilité.
Mouche' avec l'apostrophe, c'est le surnom de la maman de Marie Lebey. Fantasque, parfois ridicule, originale, d'origine belge tout cela la caractérise. Marie Lebey parle d'elle, mais aussi d'elle-même, de ses enfants...
Le livre de l'auteur qui parle de ses parents est quasiment un passage obligé. Certains s'en tirent bien, très nombreux, trop pour que les cite ici. D'autres font de leurs vies et de celles de leurs proches l'essence même de leur littérature. Je ne connaissais pas du tout Marie Lebey, n'avais donc aucun a priori, mais je n'ai pas accroché à son récit. Brouillon, passant du coq à l'âne de faits intéressants à des actes plus anecdotiques, je n'ai réussi à m'intéresser ni à sa vie ni à celle de Mouche' ni à la manière de les narrer ou plus exactement de les écrire. Pas convaincu, je me suis ennuyé, même si je suis allé au bout de cette lecture, bon d'accord, 125 pages, l'effort ne fut point immense !
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