Sebastien Chrest-Jones, historien des migrations à Santa-Barbara, disparaît mystérieusement de son domicile et de son labo. Est-il sur les traces d'un ancêtre présumé, pari en 1045 de Vézelay ou du Puy-en-Velay avec la Première Croisade et qui se serait peut-être égaré à Byzance ?
Pendant ce temps, Santa-Barbara, une vile imaginaire, est en pleine crise en proie aux sectes, aux mafias, aux manipulations en tous genre, sans parler du serial killer agit dans l'ombre. Le commissaire principal Northrop Rilsky, que les lecteurs de Julia Kristeva connaissent dèjà, est chargé de l'enquête, aidé pour ce faire par Stéphanie Delacour, journaliste à L'Evénement de Paris : il va devoir démêler le double écheveau de cette intrigue, reconstituer l'histoire de Sebastien, hanté par la figure emblématique d'Anne Comnène - née en 1083, à ses yeux la première intellectuelle de l'Histoire - et cerner la personnalité du tueur en série, étranger parmi les étrangers.
Tour à tour thriller historique et peinture ironique de nos sociétés modernes, Meurtre à Byzance évoque le destin controversé des migrants, les guerres qui dressent, aujourd'hui encore, les uns contre les autres de nouveaux Croisés.
Un roman foisonnant, érudit, brillant, sauvage, parodique, sans limites, un tourbillon de réflexions dont on sort à la fois sonné et plus intelligent. Avec le nom de l'assassin en prime.
Michèle FITOUSSI, ELLE.
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