80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Au carrefour de grandes voies de communication nord-sud et ouest-est, au confluent de la Moselle et de la Seille, Metz ne pouvait se contenter de n'être qu'une ville parmi d'autres. Elle était prédestinée à écrire l'Histoire. D'abord oppidum gaulois, puis grande cité romaine avec ses arènes et ses thermes, l'antique Dividorum fut en effet le creuset où fusionnèrent les influences barbares et latines. Devenue capitale de l'Austrasie, le palais de ses rois et de ses reines, la fameuse Cour d'Or, brilla de mille feux. Et ce fut de l'ancienne Mettis que surgit une nouvelle dynastie, celle des Carolingiens.
Centre ecclésiastique essentiel, gouverné par un évêque tout puissant, ville libre et République oligarchique, sous protectorat du Saint-Empire romain germanique, elle devint ensuite française et une des plus im-pressionnantes places fortes de l'Europe. Seule la trahison de Bazaine, en 1870, la fit tomber. La voilà, pour près d'un demi-siècle, allemande. Cette longue et riche histoire est à l'origine d'un patrimoine exceptionnel. Et, selon qu'on la regarde aujourd'hui, Metz apparaît médiévale avec ses ruelles étroites et les hautes façades crénelées des greniers de Chèvremont ; italienne avec ses places dorées de Saint-Louis et du Change, surmontées de maisons sur arcades ; royale avec son patrimoine classique du XVIIe siècle ; germanique avec son quartier impérial ; moderne et écologique avec le nouveau quartier de l'Amphithéâtre et le centre Pompidou. Oui, sans aucun doute, cette ville aux multiples visages, fille de l'eau et de la pierre de Jaumont, est une surprise !
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