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Les chimistes de la fin de XVIIe siècle et du début du XVIIIe siècle, principalement en France, mais aussi en Angleterre, sont confrontés à une double exigence. D'une part, ils doivent compter avec le contexte scientifique de leur époque, qui est marqué par le développement d'une conception mécaniste de la nature qui devient dominante en physique, sur fond de débats entre cartésiens et newtoniens. D'autre part ils ne peuvent se résoudre à abandonner les acquis théoriques et pratiques d'une tradition « chymique » du XVIIe siècle qui se nommait volontiers alchimie et qui constitue le socle expérimental sur lequel peuvent se développer de nouvelles doctrines. Loin d'engendrer des facteurs de blocage ou d'entraîner la réduction de la chimie à la physique que Fontenelle appelait de ses voeux, cette situation a donné aux chimistes de cette époque, et en particulier à ceux qui travaillaient au sein de l'Académie royale des sciences, l'occasion de construire de nouvelles théories et de nouveaux concepts en dépassant à la fois les limites du mécanisme et les confusions d'une conception substantialiste des principes de la matière. C'est une chimie dynamique, novatrice et autonome, ne se laissant pas enfermer dans les querelles entre disciples de Descartes ou de Newton mais qui interpelle les philosophes et les savants de l'époque, que permettent de découvrir les contributions rassemblées dans ce dossier.
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