Vielcroc est né d'influences hétéroclites portées par des expériences vécues ou imaginaires. Son nom est choisi en référence à Supervielle et aux vils crocs d'une vulgarité assumée qui s'estompe avec l'âge.
Il ne mâche plus ses mots, il les croque pour en faire émerger des images abstraites qu'il espère sensibles et universelles pour autant que le français puisse le permettre. Son parcours est celui d'un rebelle et comme tel, sa vie est un échec puisque, selon lui, toute rébellion est un combat contre des illusions nécessaires et déçues.
Dans ses poèmes les plus récents, l'auteur cultive ainsi le paradoxe désespéré de l'espoir, l'évasion permanente dans la réalité fusionnelle de l'objet et du sujet.
De cette manière, les sages observateurs restent humains et soumis aux vices dont ils sont spectateurs et acteurs par la force des provocations. C'est néanmoins avec humour que le poète pratique cette poésie qui fait du désespoir l'une des joyeuses facéties d'une vie sans prétention.
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