80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Dans les Mémoires de l'abbé Morellet revit un microcosme qui, à Paris, rassemble philosophes, gens du monde et gens " en place ".
Quelques dizaines de salons, quelques cafés, deux ou trois sages de théâtre, les Tuileries et l'Opéra : voilà l'univers. Morellet fait le récit d'une existence intimement mêlée à la vie littéraire et artistique de ces quarante ou cinquante années qui furent sans doute les plus belles de notre histoire. La description des " années heureuses " qui précèdent la Révolution nous apporte un des témoignages les plus riches et les plus complets qui soient.
Nous voyons Mme Geoffrin sourire et Diderot s'envelopper dans sa robe de chambre pour contempler, goguenard, deux prêtres disputer d'athéisme ; Mlle de Lespinasse flatter ses visiteurs pour les faire parler et le baron d'Holbach, venimeux, alimenter le " complot " contre J.-J. Rousseau... Poètes, musiciens, journalistes, peintres, " amateurs ", hommes de lettres de toute espèce composent des tableaux colorés où se mesurent les nostalgies et les regrets de toute une époque détruite par la Révolution.
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