Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Merci Markus pour votre commentaire , j'espère que votre chronique nous apprendra qu'il est intéressant de connaître les rouages de l'industrie aux Etats Unis . Bonne lecture
Un empire financier bâti sur deux générations suffit-il à mettre les descendants à l'abri des tracas de la vie ? Apparemment non car Jay Gladstone, l'héritier flamboyant de cette fortune, est assailli par les mêmes tracas que le commun des mortels : épouse exigeante, progéniture insupportable, obligations familiales, contraintes sociales. Également propriétaire d'une équipe de basket, Jay doit aussi compter avec les coûteux caprices des joueurs, noirs pour la plupart, dont la super star Dag. Nous sommes en 2012 et Obama fait campagne pour un second mandat, mais cela n'apaise pas pour autant les conflits raciaux. Il suffit qu'un Blanc tue accidentellement un Noir et le pays s'embrase. La machine médiatique se met alors en route, le politiquement correct emplit les colonnes des journaux, les procureurs en mal de notoriété se retroussent les manches, les fake news envahissent les réseaux sociaux. La mécanique de la chute est désormais enclenchée.
Un grand roman sur les embûches de notre temps et ses dangereuses dérives.
La chute d'un magnat de l'immobilier. Une mécanique politico-médiatique implacable. Captivant de bout en bout.
Nous dirons ce que nous voulons mais les auteurs nord américains savent nous entraîner dans des romans d'un rare romanesque. le titre français nous parle déjà de ce qui nous attend mais l'auteur va nous entraîner dans cette mécanique et malgré le titre, le lecteur n'est pas sûr de l'évolution de cette et ces histoires. Nous allons suivre la vie de Jay Gladstone, héritier d'une considérable fortune, vit avec une épouse exigeante, sa progéniture peut être insupportable. Propriétaire d'une équipe de basket, Jay doit aussi compter avec les coûteux caprices des joueurs, noirs pour la plupart, dont la super star Dag. Or entre Juifs et Noirs, aux États-Unis, les rapports sont complexes. D'autant plus que le problème racial empoisonne la société américaine, alors que Barack-Obama entame son second mandat.
Il suffit qu'un policier blanc tue par mégarde un homme de couleur pour mettre le feu aux poudres. Qu'une femme procureure fasse passer l'ambition avant l'éthique. Un roman qui nous entraîne dans les coulisses des affaires, du monde du basket (des pages sur les matches de basket mais aussi sur ce milieu si particulier), sur le monde de la police (un policier blanc qui va tuer un noir), de la justice (et en particulier celui des procureur(e)s). Un roman qui se lit comme si on suivait une série américaine, avec des moments intimes, des moments politiques, sociaux, raciaux et une foison de personnages qui nous entraîne dans la société actuelle. Une sacrée lecture.
Merci encore une fois au groupe Picabo river book de me faire faire de telles découvertes et de passer de si intéressant et captivant moments de lecture. Et qu'il est difficile de reprendre un autre texte après, certains semblent si plats, si peu romanesques !!!
Un roman américain captivant qui nous fait penser au bûcher des vanités de Tom Wolfe. Racisme, antisémitisme, opportunisme, arrivisme, tout y passe dans une Amérique où les communautés s'épient et se jalousent.
Le booktube Agnes Idees Livres vous présente avec plaisir ce fabuleux roman policier américain de l'auteur américain Seth Greenland publié en France par la maison d'édition Liana Levi en 2019.
Le roman relate la descente aux enfers d'un homme riche américain, Jay Gladstone, héritier d'un empire immobilier et du destin tragique d'un homme noir, riche lui aussi, un célèbre basketteur américain, D'Angelo Maxwell. L'histoire de ces deux hommes s'entremêle avec celle de Christine Lupo, procureur d'une petite bourgade qui bride le mandat de gouverneur.
L'intrigue est riche en rebondissements. Dans des interviews, l'auteur Seth Greenland critique la société américaine et notamment les conflits entre les races sources d'émeutes. L'auteur critique également les réseaux sociaux qu'il qualifie comme des "plaies".
Le livre compte 657 pages et coûte 24 euros.
Le booktube Agnès Idees Livres attribue la note de 4A/4A.
J'ai adoré la lecture de ce roman policier.
J'ai réalisé une vidéo sur ce roman. Voici le lien vidéo :
https://youtu.be/4DGqjemLW84 .
J'espère que tu aimeras cette vidéo.
Lectrice non professionnelle, j'ai réalisé d'autres vidéos relatives à d'autres romans publiés récemment. Abonne-toi à ma chaîne youtube, clique sur Like, laisse des commentaires. A bientôt.
Agnès
booktube agnes idees livres sur youtube
Ce roman de Seth GREENLAND, dont l’histoire se passe en 2012, est construit comme une pyramide.
D’abord il y a la base ; elle est invisible mais elle soutient tout l’édifice. On y retrouve les origines juives russes de la famille Gladstone, immigrée aux Etats-Unis en 1920 et son ascension fulgurante avec la construction d’un empire immobilier à New York. Les caractères évoluent au fil des générations, du volontarisme du grand-père, à l’ambition du père pour finalement devenir une assurance pleine de suffisance de la part des cousins Jay et Franklin.
Puis apparaît l’édifice lui-même, étincelant de réussite, avec les ambitions et les grands projets de chacun : l’équipe de basket de Jay, les casinos de Franklin et surtout, leur volonté de toujours posséder plus.
C’est après une longue première partie et une fête de la Pâques juive particulièrement désastreuse pour la famille Gladstone, que le bel édifice va se lézarder et s’effondrer comme un château de cartes.
J’ai eu du mal à m’intéresser à cette histoire de réussite sociale sur fond de racisme et d’antisémitisme qui m’a paru bien éloignée de la vie réelle des Américains. Je me suis crue dans une série télévisée que l’on regarde sans passion mais avec un certain voyeurisme, et les longues descriptions de réceptions fastueuses, de tractations financières ou d’états d’âme de fortunés n’ont jamais réussi à accrocher mon attention.
Les personnages sont assez caricaturaux et la chute qui les guette pourrait à la fois faire trembler des magnats de l’immobilier, comme réjouir ceux qui les envient. Personnellement, je les ai regardés perdre leurs privilèges sans éprouver une once d’empathie.
Le style est agréable, l’écriture bien maîtrisée et j’ai lu ce roman avec facilité et une certaine curiosité, mais il n’est jamais parvenu à éveiller vraiment mon intérêt.
Merci à lecteurs.com pour ce livre lu dans le cadre des Explorateurs de la rentrée littéraire 2019.
Voici un roman-saga comme je n'en avais pas lu depuis longtemps. Harold Jay Gladstone, qui n'a retenu que Jay, dirige un empire immobilier puissant qui pèse sur New York. Le début du livre se consacre à la description des personnages principaux, Jay, D'Angelo Maxwell surnommé Dag la star de l'équipe de basket appartenant à Jay, Christina Lupo, procureure, ainsi que de toutes les personnes gravitant autour d'eux. J'ai considéré ces descriptions un peu longues, finalement nécessaire à la compréhension de l'histoire et contribuant à la mise en immersion du lecteur. Jay sera progressivement confronté à de gros dossiers, l'immeuble "Saphir" qui doit être le chef d'oeuvre censé rehausser le quartier de Brooklyn, le désir d'enfant soudain de son épouse Nicole, sa superstar Dag qui ne se montre pas à la hauteur et son cousin Franklin qu'il soupçonne de malversations.
Tous les éléments sont réunis pour faire de ce livre une analyse précise sur la société américaine et ses mécanismes, argent, corruption, sexe, alcool, politique, trahisons, les ambitions personnelles... mais aussi valoriser la qualité d'honnêteté dont fait preuve Jay, c'est du moins mon ressenti et mon sentiment. La composition de tout cela, le croisement des différents destins fait de cette oeuvre une très belle réussite. Tout y est décortiqué pour comprendre cette mécanique.
Ce livre tient en haleine tout le long des 660 et quelques pages, il m'a été difficile de le lâcher tant l'écriture fluide et addictive nous embarque, Seth Greenland a lancé l'hameçon et nous y sommes accrochés. Le roman américain n'est pas parmi mes favoris et j'en lis très peu, mais ici j'étais à bout de souffle, horrifié, je compatissais à la personnalité de Jay, j'étais dans sa peau, le comprenais, et j'avais hâte de savoir où allait s'arrêter sa descente aux enfers. L'empire de Jay va t-il s'écrouler ou rester impérial face à l'adversité ? Lisez ce livre et vous le saurez.
EXPLOS RENTREE 2019- Chronique de la page 100.
"Mécanique de la chute" est un roman-saga, celle de l'empire immobilier de Harold Jay GLADSTONE avec en toile de fond une description de la société américaine avec leurs travers, leurs embûches, leur sacro-saint argent et les affres de la réussite à tout prix.
Les 100 premières pages sont écrites comme une fondation, celle de cette saga, les personnages sont placés, décrits, un peu trop parfois, pour permettre au lecteur d'établir ses repères.
Ce roman se lit bien, heureusement pour un pavé de 600 pages. Je demanderai un peu de temps pour le terminer. Nous sommes emmenés dans les vies de Jay GLADSTONE et de sa famille, d'Angelo Michael, de Christine Lupo, de ce policier qui tire sur cet ancien soldat, vétéran de l'Irak et d'autres.
Que va-t'il se passer, toutes ces turpitudes qui formeront cette Mécanique de la chute qu'entraineront-elles, que changeront-elles réellement?
L'écriture est moderne en phase avec notre époque, je ne peux pas affirmer que cela m'enchante, j'ai toujours eu beaucoup de difficulté avec l'Amérique et ce qu'elle représente, j'admets cependant que l'auteur, Seth GREENLAND l'utilse à bon escient et donne une dynamique à l'histoire qui j'espère durera jusqu'à la fin.
A suivre....
Merci Markus pour votre commentaire , j'espère que votre chronique nous apprendra qu'il est intéressant de connaître les rouages de l'industrie aux Etats Unis . Bonne lecture
L’action de ce roman se situe à New York, dans un empire financier en place depuis des générations par une famille juive originaire d'Europe Centrale, plus précisément autour de Jay Gladstone, l'héritier à la tête de la société depuis 2012.
Ce magnat de l'immobilier n'échappera pas, dans ce livre, à la dure loi de la vie qu’il partage pour le moment entre une épouse exigeante, beaucoup plus jeune et qui fera son malheur, et une fille insupportable qui n'a pratiquement aucune point commun avec son père. Jay Gladstone est le propriétaire d'une équipe de basket, avec à sa tête la grande star américaine, un certain Dag. Cependant, l'équipe n'arrive pas à monter en haut du classement. Et les joueurs deviennent de plus en plus exigeants.
Aux Etats-Unis, les rapports sont complexes entre noirs et juifs, le problème racial empoisonne la société américaine au moment où Obama entre dans son second mandat. Il suffira qu'un policier blanc tue un homme de couleur dans des circonstances troubles, pour mettre le feu aux poudres. En parallèle à ce fait divers, Jay Gladstone rentre plus tôt que prévu d'un voyage d'affaire, et tombe sur sa femme avec sa super star Dag. Drame... Une femme procureur prend en charge le dossier mais fait passer son ambition avant l'éthique.
"Mécanique de la chute" de Seth Greenland m’a laissé une impression en demi teinte. Pourquoi ? La première partie (c'est à dire la moitié du roman) est extrêmement lente, sans réel intérêt, à part la présentation des personnages. Et il y en a, peut être même trop. La deuxième partie, à partir du drame que va engendrer Jay, le roman devient intéressant car le rythme s'accélère énormément, les actions sont nombreuses, les personnages se croisent, se dévoilent, montrent leurs vraies visages jusqu'au dénouement.
Le thème principal de ce roman est sans conteste les discriminations raciales, religieuses, et le racisme. Cependant, je trouve ce thème un peu trop prononcé dans certains chapitres du roman, sans relation avec l'intrigue. (comme le discours entre pro Israël et pro Palestine). L'écriture est simple et efficace, mais ne m'a pas emmené en Amérique. Or, j'ai ressenti un auteur ancré dans l'histoire de son pays, un auteur qui aimerait faire évoluer les consciences pour apporter un nouveau souffle sur les discriminations raciales dans son pays.
La lecture de ce roman a été difficile pour ma part, car j'ai très peu de connaissance sur l'histoire de l'Amérique, et surtout car la première partie du roman est trop en longueur. Les thèmes abordés ne sont pas non plus mes thèmes de prédilection dans la littérature, et l’auteur n’a pas su m’intéresser à ces thèmes et à son histoire.
Mais, ce roman choral sur fond de racisme, de question identitaire et des dérives juridique et politique ravira les lecteurs de littérature américaine.
- Rendez-vous de la page 100 - Explorateurs de la Rentrée Littéraire 2019 -
Jay Gladstone, héritier d'une grande fortune, magnat de l'immobilier, dirigeant d'une équipe de basket et marie de Nicole avec qui il y a de l'eau dans le gaz est le personne principal de ce roman.
Il y a beaucoup de personnes dans ce début de roman. Jay et Nicole, leur fille Aviva qui est l'opposé de son père, une star du basket qui rêve de devenir une légende d'Amérique, une procureur qui n'attend que le scandale, et des dizaine de personnes qui gravitent autour de ces personnages.
Le meurtre d'un jeune noir abattu par un policier blanc dans cette Amérique qui ne cherche que le scandale sur les chaines d'informations et le conflit raciale va t-il accélérer ce roman ?
Pour le moment, le roman est long, sans réel intérêt, le style est bon mais le rythme lent pour un roman de plus de 650 pages. Beaucoup trop de personnage et de disgression. Le thème du racisme, de la discrimination racial et religieux est traité dès les premiers pages, le thème surement principal de ce roman.
Merci Lex Libris pour votre avis . Il semblerait que ce roman est long à démarrer ou tout au moins à être accrocheur J'espère que les prochaines pages sauront vous révéler un petit bijou . Vivement votre chronique . Pour l'instant tous les avis se rejoignent . Belle lecture
Explorateur de la rentrée littéraire 2019 - Chronique finale
A l’issue de la centième page de ce roman (qui en compte 667 quand même), j’étais plutôt sceptique. En cause, le rythme très (très) lent de ce roman choral. Pourtant, les thèmes abordés me paraissaient intéressants et bien exploités, les personnages bien amenés, mais voilà, l’auteur prenait un peu trop son temps à mon goût. Je ne savais pas vraiment ou il voulait m’emmener, en tout cas il ne le faisait pas en Ferrari mais plutôt en calèche et à grand renfort de descriptions plutôt longuettes.
Figurez-vous qu’à la fin, j’ai revu mon jugement et dans le bon sens évidemment. La raison : deux, trois retournements de situation extrêmement bien placés qui viennent relancer complètement l’histoire et qui donnent tout son sens au titre de ce roman. Il existe également une autre raison, la maîtrise parfaite dont fait montre l’auteur tant dans la forme que dans le fond.
Comme j’ai pu déjà le dire, il s’agit d’un roman choral, on va donc suivre ici plusieurs protagonistes, on retrouve par exemple un homme d’affaire ainsi que plusieurs membres de sa famille, une procureure, un policier, une star du basketball… Tout ce petit monde est bien sûr plus ou moins lié initialement et va interagir au gré des évènements décrits par ce roman.
L’auteur aborde plusieurs thèmes dans son histoire qui rentrent fortement en résonance avec l’actualité. Le premier étant la haine raciale mais on retrouve aussi l’homosexualité, la religion, la lutte des classes ou encore les basses manœuvres politiques de certains individus pour servir leur carrière.
En fait, en dehors des quelques longueurs, ce roman est incroyablement bien construit et surtout j’ai trouvé qu’il n’y avait finalement pas vraiment de parti pris. Dans ce roman, tout n’est pas complètement noir ou blanc, c’est très appréciable, c’est un vrai reflet de notre société actuelle et l’auteur ne tombe pas dans des travers grossiers comme l’on peut le voir trop souvent. Donc on oublie les caricatures, on vit avec ces hommes et femmes, quasiment en temps réel compte-tenu du rythme lent déjà évoqué précédemment, on assiste aux chutes, aux trajectoires ascendantes, on s’indigne et on espère au gré des actes de chacun et puis on s’interroge sur ceux-ci et sur la nature humaine.
Et ça marche, c’est une lecture agréable, qui nous happe petit à petit, insidieusement presque avec son faux rythme, et puis arrive le stade où l’on ne peut plus lâcher ce livre et on sait alors que l’auteur a réussi son pari. Mon mot de conclusion serait donc : accrochez-vous, ce livre mérite un peu de pugnacité mais je trouve qu’il en vaut la peine. Un très bon roman choral qui touchera tout le monde avec les thèmes universels abordés et qui vous laissera un petit goût d’injustice en bouche.
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Explorateur de la rentrée littéraire 2019 - Étape de la page 100
Alors là j'avoue que je ne sais pas quoi dire à ce stade et je vais avoir beaucoup de mal à résumer l'histoire pour la simple et bonne raison qu'à la page 100 (sur plus de 600), nous sommes toujours dans la mise en place de celle-ci.
A ce stade, j'ai découvert plusieurs personnages un magnat de l'immobilier et son entourage (notamment sa femme, sa fille et son employé), un policier, une star du basket jouant dans un club détenu par le fameux magnat de l'immobilier et une procureur. De nombreux protagonistes, des liens entre chacun et un évènement qui devrait, je pense, bouleverser tout ça dans la suite de l'histoire : le meurtre d'un homme noir par un policier dans des circonstances un peu étranges.
Pour le moment ça ronronne on va dire, le rythme est très (très) lent avec beaucoup de détails et digressions. Il n'est donc pas simple de rentrer dans l'histoire même si l'écriture est sympathique. Tout ça va peut-être s'accélérer par la suite, on verra bien. On sent cependant poindre un thème fort qui devrait être bien développé par la suite : les discriminations raciales.
Merci pour votre avis Aurélien . Pour l'instant tout le monde semble du même avis : une certaine lenteur à démarrer . J'espère malgré tout que cette lecture vous révélera de bonnes surprise . Je lirai vos avis . Belle journée
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