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Le témoignage et le combat de Saliha Ben Ali, dont le fils Sabri, 19 ans, enrôlé dans les rangs de Daech, est tombé en martyr en décembre 2013. Pourquoi n'a-t-elle rien vu venir ? Comment lutter contre l'endoctrinement ? Peut-on être à la fois victime et bourreau ? Une leçon de vie et une lueur d'espoir contre l'obscurantisme.
Le cri d'une mère face à l'obscurantisme Maman, s'il te plaît, ne sois pas fâchée. Je suis au Shâm.-; Le Shâm ? Qu'est-ce que c'est ?-; La Syrie, maman. Je suis parti aider le peuple syrien. Sinon, qui le fera ? *Ce matin d'août 2013 - un an avant la proclamation du califat par Daech, deux ans avant les attentats de Paris -, Sabri, 19 ans, fait partie des premiers jeunes de Belgique à rejoindre les zones de combat dans la région d'Alep. Sincèrement épris de justice, il se sent solidaire du peuple syrien pris au piège de la guerre civile. Un sentiment qui s'accompagne, en silence, d'une adhésion à l'islam radical prôné par son recruteur.Pendant trois mois, Saliha vit un cauchemar, au rythme des rares appels et messages de son fils. Et de s'interroger : comment Sabri a-t-il basculé si vite ? Quelles blessures intimes l'ont détourné d'une famille aimante ? Quels signes n'a-t-elle pas su interpréter ?Bientôt, un appel anonyme lui apprend que son fils est mort en opération . Mère d'un martyr : destin inimaginable, que Saliha parviendra toutefois à transformer en engagement contre l'endoctrinement djihadiste. Ce livre est le récit de sa vie, de sa tragédie et de son combat, ainsi qu'une leçon d'espoir et de tolérance.
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