Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Anna est une " enfant-médicament ". Elle seule peut sauver sa soeur. Mais Anna ne veut plus se sacrifier...
A treize ans, Anna a déjà subi de nombreuses interventions et transfusions afin que sa soeur aînée Kate puisse combattre la leucémie qui la ronge depuis son enfance. Anna sait qu'elle a été conçue pour être génétiquement compatible avec Kate et qu'elle est son seul espoir. Cependant, lorsqu'on lui demande de faire don d'un rein, l'adolescente refuse. Elle veut disposer librement de son corps et ira jusqu'au bout pour se faire entendre.
Sara et Brian Fitzgerald ont deux enfants, Jess (quatre ans) et Kate (deux ans) lorsque la leucémie aigüe de cette dernière est diagnostiquée. Le frère ainé n’étant pas compatible pour sauver sa soeur, la décision sera prise d’avoir un troisième enfant pour la maintenir en vie.
Anna (Andromeda) a treize ans lorsque après des années de soins infructueux, elle se rebelle contre les conditions difficiles de sa jeune existence. En parfaite santé, elle subit des tas de traitements plus ou mois douloureux pour que sa soeur de trois ans son ainée ne meure pas. Anna prend la décision d’assigner ses parents en justice pour obtenir l’émancipation médicale.
Sara sa mère, totalement accaparée par la maladie de sa fille en a oublié ses deux autres enfants. Elle ferme les yeux sur les troubles de comportement importants de son fils de dix-huit ans. Omet de demander à sa petite dernière si elle accepte ce qu’on lui impose, au nom de la solidarité fraternelle …
Anna va donc demander à Campbell Alexander, l’avocat au chien guide - qui n’est pourtant pas aveugle (vous saurez le fin mot de l’histoire à la fin du roman) - de la représenter.
Jodi Picoult touche là à un sujet de bioéthique délicat : celui de la naissance des frères et soeurs “médicament” … Décision légitime pour les uns, choquante pour les autres …
Un roman réussi, même si ce n’est pas mon préféré de l’auteure, un bon moment de lecture.
Une histoire forte comme sait si bien le faire Jodi Picoult que j’aime toujours autant.
Dans ce livre elle aborde un thème difficile à savoir celui des enfants médicaments. Attention, paquet de mouchoirs indispensable…
Des parents font en sorte de mettre au monde un enfant compatible avec celui qui est atteint d’une grave maladie afin qu’il lui serve de banque d’organes et autres.
Le débat est compliqué et c’est ce que l’auteure met vraiment en avant dans son histoire.
En effet, on est tiraillé entre 2 choses.
Comment des parents peuvent-ils mettre au monde un enfant pour qu’il soit le médicament d’un autre ? C’est dérangeant mais en même temps on peut aussi comprendre que des parents feraient tout pour sauver leur enfant.
Personnellement, après la lecture du livre je ne pense pas que j’en serai venue à cet acte. En lisant le parcours d’Anna, je n’ai pu m’empêcher de la prendre en pitié. Cette petite fille qui n’a finalement pas vraiment de vie, tout comme sa sœur malade. Chaque fois que Kate est hospitalisée, Anna l’est aussi.
A cause de sa maladie, Kate ne peut pas partir en vacances, en stage ou autre, Anna non plus car on ne sait jamais ce qui peut arriver à Kate en son absence. Au moindre souci avec Kate il faut qu’Anna soit "disponible". J’ai trouvé ça terrible.
Il m’a été difficile de m’attacher à Sara, la mère, car je l’ai trouvée trop centrée sur Kate. Oui, Kate souffre d’une maladie qui peut l’emporter du jour au lendemain et je conçois que c'est horrible pour des parents mais Sara ne vit que pour Kate. On ne ressent pas l’amour qu’elle porte à ses autres enfants. D’ailleurs Anna en souffre, de même que Jesse, le frère aîné qui sombre peu à peu dans la délinquance. N’étant pas compatible, ne pouvant être celui qui sauve, il détruit autour de lui faisant preuve de tendance pyromane (quoi de mieux pour le fils d’un pompier…).
On ressent bien à quel point ils sont les dommages collatéraux de la maladie de leur sœur.
D’un autre côté Sara a un côté admirable, malgré son côté dur elle est le pilier de la famille, elle est forte pour tout le monde contrairement à Brian, le père, qui est plutôt dans son ombre et qui profite de son statut de pompier pour être plus souvent à la caserne qu’à la maison afin de mieux noyer sa souffrance. Sans Sara tout s’écroulerait.
Aveuglée par son obsession de sauver Kate à tout prix, elle est sans doute celle qui tombe le plus de haut lorsque Anna va trouver un avocat pour intenter un procès avec pour objectif de s’émanciper de ses parents pour pouvoir disposer de son corps comme elle l’entend et ne plus être un cobaye. Mais là aussi se pose un dilemme pour cette petite fille de 13 ans.
Disposer de son corps et refuser le don de rein à sa sœur c’est la condamner à mort. Le donner c’est subir une intervention importante sans forcément garantir que la greffe prendra.
Bien que triste, Jodi Picoult m’a à nouveau régalée avec cette magnifique histoire qui prend vraiment aux tripes, et a de nouveau su me surprendre avec la fin.
J’aurai aimé dire autre chose à propos d’Anna mais je spoilerai quelque chose d’important et ce serait dommage.
Je ne sais pas ce que donne le film mais je verrai volontiers comment l'histoire a été adaptée.
J'ai adoré ce livre, l'intrigue, les personnages.
Anna, la benjamine de la famille, a été conçue pour aider sa soeur aînée Kate, qui est atteinte de leucémie, elle est une enfant pansement. Mais Anna finit par se rebeller, son corps lui appartient et même si elle aime profondément sa grande soeur et sa famille, elle aimerait cesser cette aide qui lui prend son énergie, lui demande des sacrifices. La goutte d'eau est le don d'un rein, ce à quoi la jeune fille ne peut se résigner. S'engage une lutte entre les membres de la famille, lutte qui va aller jusqu'aux tribunaux.
La fin vous laisse sans voix, c'est bluffant ! et l'ensemble est vraiment magnifique, c'est un thème vraiment ancré dans la réalité.
A lire et relire.
Je vous présente aujourd'hui, un de mes livres préférés que j'ai lu il y'a quelques années déjà.
Ma vie pour la tienne est un roman s'inspirant de fait réel traitant d'un sujet assez lourd et complexe sur la maladie .
Anna a 13 ans et sa vie ne ressemble en rien à celles d'autres jeunes filles de son âge en effet elle est née pour soigner sa soeur Kate, atteinte d'une leucémie depuis son enfance.
Lorsque sa mère Sara avocate et son père Brian pompier, lui demande une énième fois de faire un don qui pourrait avoir des répercussions sur sa propre santé à long terme afin de sauver Kate, Anna décide de contacter un avocat afin de leur faire un procès et ainsi défendre sa condition d'être humain et non d'enfant médicament.
Un roman, à plusieurs voix, chaque membre de la famille alterne les chapitres, ce qui nous fait apprécier une lecture fluide et constante,avec une fin inattendue très surprenante.
Quand on a lu ce livre on se dit que l'auteur n'aurait pas pu faire mieux que de lui attribuer ce titre qui au fur et à mesure de l'histoire prend tout son sens.
Une histoire prenante, et tragique dans laquelle la maladie nous est contée quotidiennement, cela nous pousse à nous poser certaines questions au sujet de la bioéthique, sujet sur lequel il est difficile de donner une opinion lorsque l'on est pas confronté à la maladie même si consciemment on peut avoir une petite idée sur la question.
J’avais un peu de réticences à ouvrir “ma vie pour la tienne”, ce n’est pas le genre de livres que je lis d’habitude. Mais dès les premières pages, j’ai été prise dans l’histoire, à tel point qu’en 2 jours, les 400 pages étaient lues.
Loin d’être un roman larmoyant, ce livre est une véritable histoire. L’histoire d’Anna d’abord, qui à 13 ans ne veut plus servir de médicament à sa sœur mais aussi l’histoire de toute sa famille, famille déchirée, explosée par cette maladie qu’est la leucémie.
On s’attache aux personnages, on souffre pour Kate mais on comprend aussi le point de vue d’Anna qui ne veut plus subir d’intervention pour sauver sa sœur. On comprend Steve, le frère, qui se rebelle en faisant conneries sur conneries, le point de vue de Sara, la mère, qui veut tout mettre en œuvre pour sauver Kate mais on comprend aussi Brian, le père, qui trouve refuge dans sa caserne de pompiers, son échappatoire face à cette vie qui n’en est pas une.
On finit même par aimer Campbell, l’avocat sans cœur, qui ne cherche que sa publicité en aidant Anna.
Les différents chapitres sont écrits selon le point de vue de tous les protagonistes, ce qui nous permet de comprend le point de vue de chacun.
Au delà de l’histoire, se pose un véritable problème éthique: les enfants médicaments.
Que ferions nous si le seul moyen de sauver notre enfant était de lui donner un frère ou une sœur génétiquement compatible?
Comment réagirions nous si nous étions cet enfant?
Je ne sais pas comment je réagirais, sans doute comme chacun des personnages de l’histoire suivant la position dans laquelle je me trouverais…
J’aime beaucoup les livres, qui au delà de l’histoire, font passer un message, nous font réfléchir à notre vie; avec “ma vie pour la tienne”, j’ai été servie, ma réflexion va encore durer quelques jours.
My sister’s keeper had been in my bookshelf for a while before I decided to read it. I was not convinced that I would like it – or rather, I was quite convinced that I would not like it – probably because of the plot. Anna is thirteen years old and her sister, Kate, suffers from a rare form of leukaemia. From the moment she was conceived, she was destined to help Kate survive. But Anna has had enough and decides to sue her parents for the right of her own body, although she knows that this decision will change their life forever.
When I read the summary, I thought Jodi Picoult’s novel was going to be one of these heart-rending stories where the author tries to make you cry from the beginning to the end; that it would be centred on Kate’s illness only to the detriment of the family and the characters; that the end would be predictable and contain no suspense. Luckily, I decided to start it anyway and I must say I was extremely surprise by how much I enjoyed it. The book was completely different from what I had imagined.
Of course, in such a story, illness has got a central part. However, I liked the was the author dealt with it because we could feel that she knew a lot about the topic although we did not have to read pages and pages of medical explanations. A few specific terms were used, but it was more to lead us into the setting than to really give information about leukaemia. So it is present along the whole story, but in the background.
We focus on Anna’s family, her own personality as well as her parents’, Kate’s and her brother’s and the relationships between these very realistic characters. Each short chapter is told by a different person, which enables us to have a different viewpoint on the events. It is an interesting narrative choice because it stops us from being on Anna’s side or against her. As the story unfolds and we share each of the characters’ experiences, we understand that such a situation is not as easy as it may seem: each person has got their reasons and sometimes there is perhaps no right or wrong.
The narrators are Anna, her parents and her brother Jesse, but we also have several chapters told by Campbell Alexander, Anna’s lawyer, and Julia Romano, the guardian ad litem appointed by the judge who has to decide what it better for the girl. Although I found it strange at the beginning, I then enjoyed having parts of the story told by characters that are not part of the family. I felt it brought reality to the story and diversion. In a way, it reminds us that no matter how hard the situation of a family is, other people around them also go on with their lives. One of the details that caught my attention was that Kate is not the narrator – except in one single chapter – despite the fact that she is the main actor in the story. I was a little disappointed at first, but after finishing it, I think it was a rather clever option.
As I said before, I appreciated the fact that the story was not tragic all the time. With such a theme, it was of course not going to be cheerful and merry, but several scenes are funny and will make us laugh. The timeline is not linear, as we have several flashbacks, which help us understand the character’s present actions.
Jodi Picoult also handles a theme which acquires more and more importance in our current life: genetic engineering. It is something subject to debate and controversy in the medical and political world nowadays and in is interesting to see how, in the story, it is also difficult to decide if it is right or wrong, good or bad. Although it does not occupy a central place in the story, several allusions are made to this matter.
The ending – which is probably what most readers will want to know before they start reading the novel – is not a happy one. Realistically, it cannot be a happy-ending. However, you will probably be taken aback by several twists and turns in the last pages, where the tension builds up until the last dramatic event occurs. I do not want to give away what happens, as it would spoil your reading, but this ending troubled me deeply. I still cannot decide if I like it or not but it clearly made me want to reread the novel with the new pieces of information I had. My sister’s keeper is an amazing novel and I was not able to put it down until I had read it all. The writing style is nice and draws us into the story, mixing different viewpoints, present and flashbacks and tragic events with comic moments. It is a perfectly balanced story and my best read in the year so far. Let us hope the cinematographic adaptation will live up to the book’s success!
Tout simplement magnifique. 5 étoiles et un gros coup de coeur.
J'ai adoré le film très émouvant à couper le souffle !
Alors je plongerais bien dans le roman
A noter sur ma PAL
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Bird découvre que sa mère n'est autre que la poétesse dissidente Margaret Miu...
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement