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« Roman » ou « Nouvelles » telle a été la première question que je me suis posée en découvrant ce tout petit volume de 106 pages d’un format 17 sur 10 presqu’un 10/18, un format de poche en quelque sorte. Il égrène successivement 17 histoires, 17 portraits de femmes aimées, un peu, beaucoup, passionnément ou pas vraiment. Coïncidence extraordinaire, toutes sont pratiquement dotées d’un joli physique élancé surplombé d’un profond regard vert avec pour seule différence et parfois opposition leurs caractères. Mais je m’éloigne …. Donc à prime abord, plutôt un recueil de nouvelles. Pourtant la trame narrative existe, j’en veux pour preuve ce prologue annonçant le parcours amoureux de l’auteur lui-même, auquel se rajoute sur la dernière page un épilogue en forme de métaphore : celle du merle musicien, annonciateur du retour printemps associé à l’éventualité de tous les possibles. Et là nous sommes en plein roman.
En définitive, aucune réelle importance de trancher cette question. Par contre si je vous dis que l’auteur est un producteur de musique et qu’il publie là son premier roman, vous serez impatient de savoir quel ressenti son écriture de son style génèrent comme impression. A mes yeux, il a écrit ce premier texte comme on se jette à l’eau. Je n’ai pas pu résister, Philippe Hébrard a aussi était maître-nageur. Il y a mis toute l’énergie du débutant et ainsi sa prose, qui se veut un tant soit peu poétique, en devient souvent ampoulée et parfois pompeuse. Quant au thème même de l’histoire, j’ai trouvé carrément vantard voire machiste de sa part de déballer avec désinvolture ce défilé de belles poulettes. Par contre, le thème de la rencontre est un sujet qui demande beaucoup d’imagination et ce pari l’auteur l’a pleinement remporté.
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