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Chris Kovak est médecin, agoraphobe, incapable de sortir de chez lui. Quand un mystérieux patient le contacte, un compte à rebours meurtrier commence.
Audrey Valenti est lieutenant de la brigade Évangile, spécialiste des crimes du métro. Lorsque le corps d'une inconnue habillée en sorcière est retrouvé sur les voies ferrées, débute la plus incroyable des enquêtes.
Tous deux traquent le diable, un psychopathe monstrueux et insoupçonnable.
Mais c'est le diable qui va les trouver.
Je ne savais point que le diable avait son heure
Je referme "L'heure du diable" avec un sentiment mitigé. Sans doute parce que j’ai commencé par le troisième opus de la trilogie ?
#patrickbauwen
Le pitch : Le lieutenant Audrey Valenti avec l’équipe Évangile spécialiste des crimes du métro enquête sur le meurtre d'une jeune femme dont le corps a été retrouvé la nuit d'Halloween, encastré à l'avant d'un train.
Christian Kovac est cloîtré chez lui, souffrant d'agoraphobie. Il ne peut plus exercer son métier d’urgentiste à l'hôpital. Il consulte en télémédecine, depuis chez lui. Addict à l'alcool, aux benzodiazépines, à la drogue, il est bien tourmenté. Il est contacté par le Chien, un tueur impitoyable à qui il a déjà eu affaire par le passé.
En toile de fond, les dangers d’internet, l’horreur des fakes News,
de l'ésotérisme, des secrets de famille, une société secrète et des excités de la hache qui s'adonnent à un sport de combat médiéval le béhourd (j’ignorais tout de ce sport médiéval ! ! Des événements et compétitions sont organisés par la Fédération française de béhourd ou les clubs affiliés. Ils permettent la conduite du championnat de France mais aussi de présenter l'activité au public )
Les meurtres décrits sont assez gore. Le style reste léger avec ses phrases très courtes et percutantes, et l'alternance entre le récit de Kovac, du Chien et celui de l'enquête de police.
L'humour avec un brin de cynisme est présent en petites doses, ce qui est assez plaisant.
Pour autant, ce roman ne figure pas à mon palmarès des meilleurs polars., j'ai trouvé quelques invraisemblances et la fin un tantinet capillotractée.
Après « Le jour du Chien » et « La nuit de l’Ogre » voici « L’heure du Diable » le troisième opus de cette trilogie dont le héros récurrent est un séduisant médecin urgentiste , sombre et sarcastique, aux nombreux secrets : Chris Kovak. Nous le retrouvons ici affligé d’agoraphobie, il ne travaille plus que par téléconsultation. Il est incapable de sortir de chez lui et devient dépendant aux nombreuses drogues qu’il utilise pour contrer sa phobie. Toutefois, lorsque l’un de ses patients lui envoie une vidéo plus que troublante, il va devoir réagir.
En parallèle , le « groupe Evangile », groupe de policiers spécialistes des crimes du métro et des réseaux ferrés composé du commissaire Batista, de Louise Luz la cheffe de groupe, d’Audrey Valenti son adjointe, de Florian et des autres membres, va faire face à une enquête compliquée. Le corps d’une jeune femme déguisée en sorcière a été percuté par un train . En remontant la piste , ils vont être confrontés à un groupe de fanatiques adeptes de combats médiévaux.
Enfin , le « Chien », personnage complexe à double personnalité, monstre habilement caché par l’auteur parmi les autres personnages durant les trois romans, partage ici la vedette avec Chris Kovak et va à nouveau parsemer son chemin de cadavres et de chaos.
L’ambiance de ce roman est dépressive et sombre mais le rythme est dynamique et l’efficacité narrative de l’auteur nous tient en haleine tout au long du roman par de multiples astuces. Les personnages habillement construits, nous entrainent dans leur psyché si bien que nous partageons leurs émotions. Les pièges et les fausses pistes ne nous sont pas épargnés et même si nous croyons à plusieurs reprises avoir enfin identifié le « Chien », il n’en est rien et la fin qui lève enfin le voile sur ce personnage est détonante.
Un polar efficace, bien ficelé et haletant.
Chris Kovak ne sort plus de chez lui, il mène ses consultations par visio ; il est agoraphobe et un fou prend contact avec lui.
Audrey Valenti est appelée sur ce qui semble être un suicide ; une femme vient d'être déchiquetée par un train.
Bien sûr, les deux événements vont se rejoindre et ces deux-là vont devoir mener une enquête sur les chapeaux de roues ; il y a urgence, des vies sont en danger.
En toile de fond, de l'ésotérisme, des secrets de famille, une société secrète et des zinzins qui s'adonnent à un sport de combat médiéval.
On s'attache aux personnages et à leur histoire.
Un suspense assez classique dans sa construction, avec un style agréable et percutant.
C'est rythmé, sanguinolents et truffés de rebondissements.
Un policier qui se lit sans reprendre son souffle.
Une intrigue au parfum du Da Vinci code avec des références historiques et une confrérie douteuse mais qui par manque de consistance devient une histoire invraisemblable. Il y a trop peu d’éléments pour s’imprégner du cadre qui était souhaité par l’auteur, en conséquence nous nous retrouvons avec des situations parfois incohérentes et une suite de clichés par manque de précisions
La romance invraisemblable entre le juge devenu flic et un médecin agoraphobe est sans doute l’élément le plus représentatif (et la méconnaissance de ces métiers ?) de ce roman bancal qui s’accélère vers la fin (à aucun moment je n’ai pu imaginer qu’un ancien magistrat soit ainsi sous la coupe d’un procureur pervers narcissique et choisisse de devenir flic et donc d’avoir moins de moyens en termes de justice…). Un manque d’éléments, de développements qui dessert à mon sens le projet de départ qui était ambitieux.
Je retrouve le docteur Christian Kovak (Chris pour les intimes !) pour la troisième fois. J’avais bien aimé « le jour du chien », puis avais été un petit peu déçue par le second opus (« la nuit de l’ogre ») qui m’avait nettement moins enthousiasmée …
Dans ce troisième tome, les choses ne s’arrangent pas pour l’ex-urgentiste alcoolique, drogué, addict aux anxiolytiques (ET agoraphobe depuis six mois par dessus le marché ! Ça fait beaucoup pour un seul homme …)
Après avoir tout perdu : sa femme (voir le premier), sa dernière petite amie Audrey (voir le deuxième) et cette fois son père, mort dans un accident de voiture qui n’en serait pas vraiment un … Il va lui falloir percer le secret d’énigmatiques rébus afin de sauver la vie de victimes inconnues (dont sa propre mère).
Littérature très « visuelle » avec des protagonistes plutôt charismatiques, comme Djay le pakistanais par exemple (ça c’est un bon point pour l’auteur, dommage qu’il le fasse mourir rapidement…) C’est d’ailleurs l’atout principal du roman, l’intrigue restant secondaire … On retrouve également le fameux personnage du « Chien » et l’on découvre (enfin) le secret qui entoure le (pauvre) Docteur Chris Kovak …
Sauf que malheureusement, la magie n’a pas franchement été au rendez-vous en ce qui me concerne … C’est effectivement le volet auquel j’ai le moins adhéré … J’ai trouvé que l’histoire était un peu « tirée par les cheveux » … Le déroulement de ce récit est par moments difficile à suivre tellement c’est confus. Ça part dans tous les sens et c’est surtout peu crédible … Je suis contente d’en être arrivée à bout, je l’avoue volontiers !
Voilà un livre qui m'a happée dès les premières pages. Une atmosphère incroyable, des personnages complexes avec, pour certaines, une part d'ombre. Des crimes, des liens, des rebondissements. Un thriller effrayant. Une histoire qui m'a tenue en haleine du début jusqu'à la fin.
J'ai beaucoup aimé, c'est mené d'une main de maître. A quand une adaptation à l'écran ?
Il existe des personnages que l’on ne souhaiterait jamais quitter, continuer encore un bout d’histoire en leur compagnie, découvrir de nouvelles aventures. Pourtant, un jour ou l’autre, nos chemins doivent se séparer et leur récit se terminer. Chris Novak en fait partie et en est l’exemple-type pour moi.
Patrick Bauwen, créateur et auteur de la trilogie de l’évangile, nous a introduit ce personnage tourmenté par le thriller « Le jour du chien ». Plusieurs fois récompensé par des prix littéraires, il avait été adoubé par les critiques professionnels mais aussi par les blogueurs littéraires et les lecteurs. Est ensuite venu « La nuit de l’ogre » poursuivant le chemin tortueux de ses personnages: Novak et Valenti. Par « L’heure du diable », il clôt cette trilogie en apothéose.
Chacun des titres peut être lu indépendamment des autres. Toutefois, si je ne devais vous donner qu’un seul conseil, cela serait de lire les trois et dans l’ordre. Pourquoi? Tout simplement, parce l’auteur a mis beaucoup d’énergie dans le travail de la construction des personnages et cela se ressent pleinement. Entre les histoires personnelles et la psychologie, chacun des protagonistes connait une évolution crédible et aboutie au fil des pages et des tomes.
Les trois livres ont en commun des quatrièmes de couverture très succinctes et assez mystérieuses, ne dévoilant que très peu de choses au sujet du résumé de l’histoire. Pourtant, si je devais vous conseiller l’un ou l’autre thriller de qualité, ces différents bouquins en feraient très certainement partie.
En plus, d’un suspens haletant tout au long de l’histoire, Patrick Bauwen nous offre un final époustouflant. J’en ai été scotchée et heureusement que j’étais assise quand je l’ai lu. Alors que j’arrivais aux toutes dernières pages, attristée, je me disais que ce troisième feuilleton se terminait doucement et là, soudainement…. un twist spectaculaire que je n’attendais pas du tout et que je n’ai pas vu débarqué ni d’Eve, ni d’Adam… Juste un mot : waouaw!
Encore un élément qui m’apporte une certaine nostalgie car maintenant, je devrai attendre le prochain livre de Patrick Bauwen; cela signifie une véritable torture pour moi, vu que définitivement la patience n’est véritablement mon fort
Je viens tout juste de tourner la dernière page et ainsi de clore la trilogie du Chien.
Je me sens vidée, égarée comme une âme en peine et pourtant étrangement sereine. Encore une fois je me suis laissée guider par l’auteur dans une intrigue qui m’aura happé et m’aura questionné tout du long…. loin d’un long fleuve tranquille.
J’ai plongé de suite, en apnée, jusqu’à la dernière page.
Je vous parle aujourd’hui de L’heure du diable de Patrick Bauwen paru aux éditions Albin Michel.
Ce que je peux déjà dire d’entrée de jeu c’est que le début est pour le moins bien sombre par rapport aux deux premiers tomes.
On retrouve notre docteur préféré, Christian Kovac, dans un état psychologique assez lamentable, en proie à des angoisses qui l’empêche de vivre normalement.
Un médecin à la dérive qui continue malgré tout ses consultations jours et nuits mais en ligne pour ne pas se confronter à la vie extérieure.
Et c’est lors d’un de ses rendez-vous nocturnes qu’il fera la connaissance d’un patient qui chamboulera complètement sa vie, ses certitudes et ses angoisses.
D’emblée, on est mis dans le feu de l’action. Pas le temps de réfléchir.
Tout comme le Dr Kovac, on fonce tête baissée sans savoir où tout cela va nous mener.
Le ton est donné : ça va aller vite, ça va être brutal et personne ne sera épargné.
Ici, l’auteur use des chapitres courts et des alternances de points de vue amenant ainsi un sentiment d’urgence mais aussi d’angoisse. C’est en partie lié au fait que personne, ni même nous lecteurs, ne pouvons anticiper ce qui va se dérouler par la suite. On avance dans l’inconnu et punaise que ça fout la pression !
Plusieurs fois j’ai été tenté d’aller en fin de chapitre pour connaître le dénouement ou juste pour savoir ce qui m’attendait… Alors oui il y a un énooorme côté frustrant à ce livre mais c’est ça qui fait aussi que je l’ai autant apprécié.
Dans L’heure du diable, les émotions sont mises en avant ce qui permet de maintenir ou de créer des nouveaux liens avec les protagonistes. Quand on les suit depuis maintenant 3 livres, forcément, une certaine empathie se développe envers eux et je me suis prise d’affection pour certains.
En effet, chacun se dévoile à leur façon et mine de rien, je me suis attachée à leur personnalité et à ce qu’ils apportent au sein de l’histoire, ainsi qu’à ce qu’ils représentent… une famille un peu bancale au sein de l’Evangile.
Patrick Bauwen ne nous épargne pas.
Tant en ce qui concerne la violence physique et son hémoglobine que la violence psychologique. Des coups de poings dans la gueule on s’en prend quelques uns je dois l’avouer. Mais comme nos protagonistes, je me suis accrochée, je n’ai rien lâchée et… je me suis mise à soupçonner tout le monde.
En effet, j’ai douté, je ne savais plus à qui faire confiance et je n’avais surtout aucune pu*** d’idées de comment tout cela allait se terminer.
Des shots d’adrénaline, j’en ai eu. Des questions je m’en suis posée pleins. Des angoisses j’en ai encore.
Même si le dénouement a pu me paraître quelque peu abrupte après être restée en apnée aussi longtemps, j’ai pu faire des adieux corrects à ces personnages auxquels je me suis attachée.
En bref,
C’est un livre qui se lit tambour battant.
Une fois en mains, il est difficile de le lâcher même pour des besoins aussi primaires que se nourrir (oui c’est du vécu…).
Juste parce que j’ai eu peur comme Kovac. Juste parce que j’ai été perdue comme Valenti. Ou juste parce que j’ai été prise d’un désir de vengeance comme le Chien…
Mais je n’en dirais pas plus, je vous laisse le plaisir de la découverte de cette merveilleuse trilogie.
Je referme ce livre sereine et heureuse d’avoir été jusqu’au bout du périple accompagnée de Christian Kovac.
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