Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
Ici le cri est rouge, conçu dans l'exigence, dans l'intensité, la solitude aussi.
Le narrateur, vit dans le quartier des viandes. Ça pourrait s'appeler rue de la boucherie, comme la rue où il est né, mais non, c'est quartier des viandes. Son univers est une réalité dure et violente, qui se confond avec le souvenir du père et ses rêves troublés par de vilains démons. Au fond de lui, il y a plein de gens qui se battent et se débattent, qui agonisent dans le même chaos. L'obsession de la viande s'est confondue avec l'attirance et la peur de la chair, le rapport à la nudité avec l'impuissance à aimer. Avec ce texte errant sous forme de récit un travail s'accomplit sur la langue : on la tord, la déplie et, finalement, la déploie.
Le cri rouge ouvre ici ce qui pourrait bien être un espace vital
Il faut découvrir ce texte comme une histoire fantasmagorique où résonnent des voix singulières, souterraines et impalpables dans la nudité des corps qu'elles habitent parfois.
Après tout, exister, ce n'est peut-être que caresser la surface du monde et la peau des êtres qui existent.
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