"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Tôt éveillé à l'écoute d'autrui, l'auteur se complaît dans une sorte de machination du monde, mais une " claire " machination, laquelle tinte à nos oreilles et nous stimule la vue. Il s'agit plus précisément de cinéma poétique quand Michel Bourçon songe à la femme. L'infiniment petit n'est pas épargné d'observation, le poète clignant des yeux en évoquant les caniveaux qui débordent jusqu'aux nuages " suicidés ", tout cela avec l'esprit du dormeur en situation comme en recul (univers photographique avec des longueurs et même des langueurs de champ). Tout est miroir et, en même temps, tout est démenti, y compris notre propre solitude suspendue dans la ville entre les fleurs, les hirondelles et les pots d'échappement ! Parfois l'interrogation perpétuelle se fait angoissante dans une ambiance précisément découpée au très fin de l'Universel. On hésite entre le sourire et le masque, l'arrêt cardiaque ou la pluie qui ravive un tic-tac à l'état latent, comme quand on attend quelqu'un pour toujours en sachant parfaitement qu'il (qu'elle) ne va plus jamais venir. Cet ouvrage nous inspire une réalité de paliers et d'ascenseurs qui ne voisinent pas entre eux mais où la moindre parcelle d'Humanité trouve éclat à travers pratiquement n'importe quel prétexte.
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