Nick Hayder est retrouvé les jambes en bouillie et le cerveau en compote : écrasé par une voiture inconnue. Il participait à une opération clandestine destinée à faire enfin tomber Bazza Mackenzie, enrichi par la drogue, aujourd'hui homme d'affaires ayant pignon sur rue, presque un notable. Faraday doit prendre la relève de Nick. Mais les criminels ne sont pas ses seuls ennemis. L'argent sale de la drogue est désormais entre des mains apparemment propres, trop de gens puissants ont intérêt à ce que Faraday échoue. Et voilà que son fils J.-J. est arrêté après la mort d'un étudiant par overdose d'héroïne. Faraday est isolé. À qui peut-il se fier ?
Les Quais de la blanche est un policier procedural captivant, plein de colère, impitoyable. Il dénonce la corruption, et la menace que représente la drogue pour la jeunesse du pays tout entier.
Traduit de l'anglais par Philippe Rouard
Après un début assez laborieux dû surtout à une accumulation de sigles des différents services de police, j'ai fini par suivre cette enquête assez compliquée. Mais je ne suis jamais vraiment entrée dans l'histoire. Faraday n'est pas antipathique mais demeure assez spécial et je n'ai pas toujours compris ses réactions. Son fils sourd et muet est quant à lui d'une hypersensibilité qui frôle l'immaturité. S'ajoutent à cela une passion pour l'ornithologie que je ne partage pas et la ville de Portsmouth qui ne se laisse pas facilement abordée et on se retrouve dans un polar un peu poussif qui n'a rien d'indispensable.
Et pourtant je me souviens que j'avais bien aimé les premiers tomes de cette série.
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