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Les poulbots ; intégrale

Couverture du livre « Les poulbots ; intégrale » de Michel Thomas aux éditions Michel Lafon
Résumé:

Son nom, apposé au bas de milliers de cartes postales, ne vous dira peut-être rien. Pourtant Michel Thomas, du bout de son pinceau, a sinon colorisé votre enfance, du moins fixé durablement sur ses toiles, aussi tenace que le goût du Coco Boer, un peu de son essence. Ses « Poulbots », si... Voir plus

Son nom, apposé au bas de milliers de cartes postales, ne vous dira peut-être rien. Pourtant Michel Thomas, du bout de son pinceau, a sinon colorisé votre enfance, du moins fixé durablement sur ses toiles, aussi tenace que le goût du Coco Boer, un peu de son essence. Ses « Poulbots », si caractéristiques avec leurs grands yeux bleus, tantôt gamins de Paris pissant les fesses à l'air, tantôt jeunes tourtereaux se bécotant sur la route du bord de mer, vous les avez forcément croisés un jour ou l'autre. Il en traîne nécessairement encore au fond d'un tiroir de la maison de votre enfance, fièrement encadrés sur un mur ayant conservé son papier peint d'antan, ou même réalisés au canevas par vos soins sous le regard bienveillant d'une grand-mère. Et gare à qui s'aviserait de s'en moquer, prétextant une imagerie kitsch ou, pire, « de mauvais goût » : ces dessins, chefs-d'oeuvre de l'art populaire - les deux termes n'étant (heureusement !) pas incompatibles -, ont une valeur aussi grande que celle de vos souvenirs. Autant dire un trésor.
« Il faut bien que ce soit bon. Si c'était mauvais, il n'y aurait pas autant de gens pour aimer cela », affirma Andy Warhol lui-même au sujet de l'oeuvre de Margaret Keane qui, dans les années 50, initia outre-Atlantique ce qu'on appellerait le « Big Eyes Movement ». et qui inspirerait, près d'une décennie plus tard, un certain Stanislas Pozar. Sous un pseudonyme à consonance française, celui-ci connut avec ses « Gamins » un succès immense qui l'éloignerait des galeries. mais le rapprocherait dans le même temps du coeur des gens.
Michel Thomas est décédé, méconnu, en 2014. Il était plus que temps de lui rendre hommage.

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