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L'économie mondiale est à la recherche d'une régulation. Pourrait-elle la trouver dans le droit romain ancien, qui a fécondé la première mondialisation et assuré son succès économique? Oui, répond Philippe Simonnot dans le second tome de son Économie du droit. En fait, la remontée de sève du droit romain date de la Révolution française, et on la retrouve dans l'actualité la plus brûlante concernant l'immigration, la bioéthique, le droit du travail, le droit de la famille, le droit pénal, entre autres. Cette remontée a une raison toute simple: le droit romain est efficient au sens économique du terme. Le plus étonnant est que l'on retrouve cette efficience dans le Nouveau Testament.Dans L'Invention de l'État, premier tome de l'Économie du droit, Philippe Simonnot avait présenté les outils que l'économiste utilise pour analyser le droit, puis montré comment fut inventé le premier mode d'exploitation de l'homme par l'homme, à savoir l'État. Dans ce deuxième tome, l'auteur observe qu'il n'y a pas de solution de continuité entre l'esclavage et le salariat et que la distinction entre les personnes et les choses, inventée par le droit romain, continue à faire problème.Docteur ès sciences économiques, chroniqueur au Figaro, senior fellow pour la France du Center for the New Europe, Philippe Simonnot dirige l'Observatoire Économique du Droit (Université de Versailles-Saint-Quentin).
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