80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Où en sont les Palestiniens près de vingt ans après la signature des accords d'Oslo avec l'Etat d'Israël ? Comment les échecs du processus de paix se sont-ils répercutés sur le sentiment national ? Les notions de nation, de peuple et d'Etat palestiniens sont-elles encore opérantes ? Regroupant des chercheurs venus de disciplines différentes (science politique, sociologie, histoire sociale, anthropologie) et ayant travaillé dans l'ensemble des pays du Proche-Orient, cet ouvrage est le fruit d'un programme de recherche mené au sein de l'Institut d'études de l'islam et des sociétés du monde musulman (IISMM) de l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS).
Il entend dépasser le constat d'échec du mouvement national à faire aboutir le droit à l'autodétermination du peuple palestinien et le droit au retour de ses populations réfugiées durant les dernières décennies de négociations. Si les auteurs de l'ouvrage soulignent l'impasse du projet étatique en Cisjordanie et dans la bande de Gaza ainsi que la vulnérabilité croissante des réfugiés palestiniens dans les pays arabes, ils s'interrogent aussi sur les recompositions sociales et politiques que le désenchantement lié à l'échec de la paix a occasionnées.
La fragmentation des espaces, des autorités politiques, des référents identitaires et des statuts juridiques s'accompagne ainsi d'une cristallisation des discours et des pratiques autour d'une identité nationale au contenu et aux formes renouvelés.
Ces processus de transformation/recomposition sont examinés à partir soit d'études globales appréhendant le Proche-Orient dans son ensemble, soit de travaux de terrain centrés sur des cas de figure plus particuliers.
Trois angles d'analyse sont privilégiés : les statuts juridiques des Palestiniens ; leurs mobilisations et comportements politiques ; les liens et réseaux sociaux qu'ils entretiennent.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année