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La prospection des peintures murales de la Région des Pays de la Loire menée en 2010 a révélé l'existence d'une soixantaine de monuments aux morts de 1914-1918 au sein des églises paroissiales. Cette découverte apparaît comme une particularité régionale de la commémoration dans les édifices religieux. Ces monuments originaux se distinguent des stèles sérielles et de la multitude des plaques simplement gravées des noms des soldats tombés au front. En effet, l'utilisation des techniques décoratives alliées à la peinture murale permet notamment de porter la piété, l'espoir et la consolation de la religion vers les familles endeuillées et la communauté paroissiale. Ces monuments aux morts sont de nos jours oubliés, car la mémoire collective n'a retenu que le monument érigé au milieu du village comme témoignage du souvenir des soldats tués au champ d'honneur. Pourtant, ils constituent un patrimoine de grand intérêt pour la connaissance de la société française de l'époque et l'étude de la mémoire de la Grande Guerre.
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