La quête du troisième apôtre commence. Cette fois-ci, son énigme concerne directement feu Yukata Kanzaki : le mystérieux vin serait lié à l'un de ses souvenirs d'enfance. Un nouvel indice laissé par M. Robert lance Shizuku sur la piste de Kurokawa, célébrissime réalisateur de cinéma, dont il parvient à s'attirer la sympathie. Ce dernier requiert son aide pour fi lmer une séquence particulièrement délicate dans laquelle l'actrice principale doit pleurer lors d'une dégustation?
Ce tome complexifie sa narration, toujours par des arcs mais eux-mêmes ayant un 2e niveau. Pour être plus clair : les arcs s'ouvrent et le personnage ne sera pas le protagoniste de l'arc mais celui qui l'introduit.
Le testament s'ouvre sur la description du 3e apôtre (vin) qui fait référence à un souvenir de jeunesse de Yukata Kanzaki qu'il l'a eu quand il était vieux et ce, en goutant ce vin. Pendant qu'Issei Tomine compte sur l'odorat et le goût bruts de la belle Loulan, qu'il semble manipuler pour son propre intérêt (on y croit quand même moyennement), Shizuki et Miyabi vont sur un tournage cinématographique.
Dans ce 2e arc, le scène du tournage de film, Akihiro Kurakawa veut absolument forcer son actrice principale à boire du vin. Il donne tout un tas de raisons qu'il légitime parce que c'est comme ça, c'est lui qui sait, c'est lui le maître. Il y a sûrement un jeu de mots avec son nom (Akihiro Yoshida illustrateur de de Final Fantasy ? et Kurosawa, très grand réalisateur japonais ?) mais je n'ai pas les références. Il est présenté comme radin mais amoureux et collectionneur de vins.
Personne ne voit à redire de piéger et de forcer l'actrice à boire du vin. C'est malsain, gênant, et on ne peut s'empêcher de faire un parallèle avec un désir masculin imposé. Evidemment le piège tendu par Shizuku va fonctionner et l'actrice va le remercier : on touche vraiment le fond du truc malsain. De plus, l'histoire du refus de boire de l'actrice est une redite qu'on a déjà eu dans un tome précédemment avec son amour de jeunesse décédé brutalement sous ses yeux.
On revient au 1er arc avec la recherche du 3e apôtre ayant pour conclusion que "le temps du vin" change tout. Par là, il faut comprendre qu'un même vin (même nom, même domaine, même millésime) peut avoir un goût jeune ou vieux selon ses conditions de transport et de stockage. Plus il est malmené, plus il vieillit vite et se gardera mal. Il s'ensuit le 3e arc, en lien. Un parallèle est fait avec l'architecture où les matériaux naturels de base sont bien meilleurs s'ils sont vieux. Pour le vin, c'est l'âge de cep qui explique que le vin est plus ou moins "jeune" et plus ou moins bon (plus il est vieux, plus les racines sont profondes et vont piocher dans des minéraux, ce qui bonifie le vin).
Le manga se termine sur Issei Tomine et des bonbons type "Haribo" : selon Loulan, c'est la clé pour comprendre le 3e apôtre..
Shizuku et Miyadi doivent trouver le 3ème apôtre ,un vin qui reflèterait la nostalgie mais aussi rendre service à un réalisateur ,dont l'actrice fétiche refuse de boire du vin dans une scène importante , et qui promet à Shizuku et Miyadi de leur offrir un vin d'exception qui serait arrivé à l'apogée de sa consommation (Château Petrus 1970 ).Encore un bon tome qui met en exergue l'importance de l'âge des pieds de vigne .
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