"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Léo Larguier (1878-1950), un auteur à redécouvrir, a fait son tour du monde en 80 livres. Ce monde a été pour lui plus ou moins réduit au temps de sa jeunesse, avant la Grande Guerre où il est entré à 36 ans. De retour à 41 ans il s'est lancé dans une nouvelle période de son oeuvre qui avait été inaugurée par huit livres de poésie et de théâtre. La nouvelle époque produira d'excellents ouvrages sur la peinture, le vieux Paris, l'antiquaille et la bouquinerie, avec une tendresse particulière pour la chine en plein vent, les boutiques négligées des brocanteurs, les cafés voisins d'habitués ou proches des salles de ventes, et les « amateurs de petites ressources », ainsi que Larguier se définissait lui-même. En 1938, les dimanches de la rue Jacob ce sont trois amis chineurs qui se retrouvent autour de bons repas pour évoquer leur passion commune et échanger sur leurs trouvailles, leurs espérances de découvrir un jour un improbable oiseau rare, un Watteau ou un Rembrandt par exemple ! Ils évoquent leurs coups de coeur littéraires et l'un d'eux fait la lecture de ses travaux en cours de composition. Amour de la beauté partagé entre des gens simples et sans histoire que Larguier rend attachants en leur faisant transmettre un savoir soutenu par une érudition de bon aloi qui ressuscite les charmes oubliés d'un passé pas si lointain.
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