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Merci Calimero pour ce commentaire qui m’interpelle . Il sera dans ma PAL juste parce que je suis curieuse d’ un genre littéraire nouveau. Belles lectures . Prenez soin de vous
Au sein de la famille Dugast, la vie est régie par les habitudes et... les suicides. Depuis plusieurs années les Dugast se donnent la mort les uns après les autres. Coïncidence ? Peu probable. Tradition farfelue ? Peut-être. Art de mourir ? Certainement.
Il y a d'abord le grand-père retrouvé pendu dans la grange, puis la grand-mère qui a foncé dans un arbre en voiture, et ainsi de suite. Tous passent à l'acte, du plus vieux au plus jeune, avec en bout de file : Christophe, le fils de dix-huit ans. Contrairement à sa famille, lui a choisi de vivre. Il rêve d'échapper à ce déterminisme. Mais où aller lorsque l'on ne connaît que le giron familial ? Faut-il vraiment fuir son milieu pour réussir à exister ?
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L'idée est plutôt originale, celle de la malédiction des suicides dans la famille Dugast dont est témoin le fils ainé Christophe. Une famille où toutes les émotions sont modérées. Une famille modeste pour tout, pas de vagues, on se regarde régulièrement en chiens de faïence mais sans réactions, révoltes, s’en sortir des routines que ce soit à Noël ou aux enterrements.
Mais je reste perplexe face à cette histoire, ni triste, ni drôle, absurde sans l'être, plutôt terre à terre, et je me suis finalement ennuyée jusqu'à la fin qui est plutôt glauque. Même la fuite et le départ de Christophe pour Paris, chez Suzelle, m'a laissé assez indifférente. Suzelle est l'amie d'enfance de la mère de Christophe, une femme très libre.
Le style est un peu pompeux et n'a pas réussi à m'intéresser plus que ca. Le décalage n’a pas fonctionné, même chez Suzelle où la vie qu'elle mène est le contre pied de ce qui se passe dans la famille Dugast .
Un roman tristement banal comme ses personnages.
Désolée pour l’auteur, je n’ai pas apprécié cette lecture.
La famille Dugast semble victime d'une malédiction: celle du suicide.
Du jour au lendemain, sans qu'on puisse en comprendre la raison, les uns après les autres, ils se donnent la mort. Au village, plus personne ne s'en étonne.
Les Dugast se contentent d'une vie étriquée, « une vie dénuée de forces vives », sans relief, repliés dans leurs maisons rassemblées dans une même cour.
Christophe, adolescent « grand taiseux, pièce très rare de solitaire abusif », prend conscience après avoir vu son père attenter à ses jours, que c'est bientôt à son tour de prendre le relais....
Pour échapper au destin et « stopper le massacre », il lui faut couper le cordon, partir loin . Difficile pour lui qui na jamais quitté son trou. Il a une adresse à Paris, peut-être y trouvera-t-il une main secoureuse ?
En secret, il prend le train pour la capitale. Et là il découvre un autre univers, celui des plaisirs, des rencontres, des soirées arrosées . La belle vie, quoi !
Mais pourra- t-il à Paris échapper à son destin ?
Un roman en deux volets opposés, à la manière d'un roman d'apprentissage classique : le héros quittant sa province pour venir mener une vie plus épanouissante à Paris, grâce à la rencontre avec des personnages aux rôles d'initiateurs.
Un agréable premier roman, dans la tonalité de ceux de Jean-Paul Dubois
C'est la référence à Jean-Paul Dubois sur la couverture qui m'a donné envie de découvrir ce livre sorti en août dernier chez 'La Martinière'. Je ne me suis pas laissée impressionnée par la quatrième de couverture qui nous présente une famille où tous les membres se suicident les uns après les autres. J'ai choisi de mettre mes pas dans ceux de la famille Dugast pour le meilleur et pour le pire. Le héros (si je puis dire) s'appelle Christophe. Il a dix huit ans et autour de lui, c'est l'hécatombe. Son grand-père se suicide et dans la foulée ses trois autres grand-parents. Quand son père se donne la mort quelques semaines plus tard, Christophe décide de fuir de la maison pour (espère-t-il) échapper à son destin. Y parviendra-t-il ?
Ce roman se lit tout seul. L'écriture est fluide et un certains suspens nous tient en haleine jusqu'au bout. On se demande vraiment ce qui va arriver (ou pas) à ce brave Christophe. La première partie se déroule au fin fond de la France profonde. Puis, changement d'ambiance. Nous sommes à Paris chez une connaissance de la mère de Christophe (un peu originale) qui l'a recueilli en acceptant de ne pas en informer sa famille (enfin, ce qu'il en reste). Le jeune homme souffle un peu et commence à imaginer qu'il va peut-être s'en sortir. Je ne vous dirai pas dans quel lieu se situe la dernière partie du roman et encore moins ce qui s'y passe pour ménager le suspens.
Je me demandais comment allait se terminer le roman, je n'ai pas été déçue. Je ne sais pas si l'auteur souhaitait que nous tirions une leçon de la destinée de Christophe (cela ne m'a pas sauté aux yeux) où si son seul projet était de nous distraire avec un roman déjanté. Quoi qu'il en soit, j'ai passé un bon moment avec cette lecture et c'est déjà bien.
Un roman plaisant à lire (mais il se pourrait que je l'oublie assez vite).
Les chiens de faïence est un conte à la fois humoristique et immoral, drôle et tragique, ravageur et saisissant. A travers la vie de la famille Dugast, Thomas Louis, primo-romancier, met en scène une malédiction frappant des grands-parents aux parents de Christophe. Tous se suicident les uns après les autres sous l’emprise d’une filiation incontournable et incompréhensible. Christophe, sentant la menace – que tous semblent accepter et attendre – se rapprocher, fuit le restant de sa famille, le monde qu’il connait et le déterminisme d’une fin inévitable.
Débarquant à la capitale, il se confronte à une vie qui lui est inconnue jusque-là. S’ensuit un roman initiatique dans une ville où réussir semble possible. Christophe va peu à peu découvrir qu’une vie est possible, en dehors du giron familial devenu hostile… Mais un retour va être inévitable remettant en question la possibilité de fuir sa destinée.
A condition d’être immoral ?
Ce premier roman est d’une réussite totale, décapant, tout en étant léger et novateur.
Le thème me plaît beaucoup j aimerais le lire ,il me tente depuis longtemps j espere pouvoir le decouvrir bientôt
L'occasion m'a été offerte de recevoir ce roman dont je n'avais jamais entendu parler de l'auteur, qui semble-t-il est très connu sur Instagram (mais étant réfractaire aux réseaux sociaux, je n'ai pas eu cet honneur et je n'ai donc pas non plus été influencée par le nombre de ses admirateurs, pardon, "followers" !!!); ce qui m'intéressait, c'était de sortir un peu de ma zone de confort littéraire au vu de la 4ème de couverture. Et je n'ai pas été déçue à cet égard.
Les membres de la famille Dugast se suicident les uns après les autres, sans raison apparente, en suivant l'ordre des générations. Pour échapper à ce destin qui se rapproche inexorablement, le fils Dugast, Christophe, 18 ans, s'enfuit à Paris, après le suicide de son père et se réfugie chez une vieille belle, ancienne amie de sa mère, lui qui n'avait jamais quitté le coin paumé où vivait sa famille. Tout est découverte, le train, Paris, la foule, les femmes...
Présenté ainsi, on pourrait penser que ce roman est glauque, noir, triste mais ce n'est pas le cas. Il est assez déjanté, à la limite de l'absurde, plein d'ironie.
A vrai dire, il ne s'y passe pas grand-chose, si ce n'est une fin relativement surprenante; le personnage de Christophe est assez antipathique et désespérant par son attitude velléitaire mais bizarrement j'ai été intriguée par ce roman; il sort de l'ordinaire, des sentiers battus, il détonne au milieu des romans classiques de toute rentrée littéraire, il y apporte une certaine originalité et de la fraîcheur.
Je remercie les éditions de La Martinère et lecteurs.com pour m'avoir offert l'opportunité de découvrir cet auteur et pour m'avoir entraînée dans un imaginaire auquel je suis peu habituée.
Merci Calimero pour ce commentaire qui m’interpelle . Il sera dans ma PAL juste parce que je suis curieuse d’ un genre littéraire nouveau. Belles lectures . Prenez soin de vous
La famille Dugast a fait de la mort sa partenaire, un héritage qu’on se transmet de génération en génération. Et puis, il y a le fils, Christophe, qui s’épanouit dans la discrétion, qui cherche à comprendre, s’invente un monde où il incarne celui qu’il aurait aimé être, qui voudrait fuir, mais qui reste là, spectateur rivé aux événements.
C’est le regard porté sur une famille vivante, si proche de par sa géographie isolée du village, et pourtant si éloignée par les sentiments ; on ne sourit pas ici, et le rire est absent.
La mort suit l’ordre chronologique, les grands-parents d’abord, les autres après, rien de plus normal sauf que cette normalité défie la loi de l’évidence. Une malédiction ? Et quand vient le tour du père, c’est la goutte de trop pour le fils, le départ qui s’amorce, changer le cours de l’inévitable une bonne fois pour toutes jusqu’au retour avec celui de la mère qui ravive les souvenirs. Le retour, c’est les responsabilités, la sœur qui gêne l’ambition : il faut changer de voie, ce sera la décision de Christophe.
Un roman qui ne demande qu’à tourner les pages les unes après les autres. Un réel plaisir de lecture.
Dans un village perdu en France, la famille Dugast, une famille ordinaire, une famille des plus banales ou tout le monde vit dans la même rue leur routine quotidienne tranquillement.
Enfin, tranquillement, jusqu'au moment où le grand-père décide de se suicider, pendu dans sa grange. Hélas, pour la famille Dugast c'est le premier suicide d'une longue liste. Car, suis la grand-mère, puis les deux autres grands-parents. Tous passent à l'acte sans savoir le pourquoi du comment, telle une malédiction.
Du plus vieux au plus jeune avec au bout, Christophe, dix-huit ans tous frais, qui après les grands-parents voit son père mourir à son tour. Ni une ni deux, Christophe décode de tout claquer et d'arrêter cette mascarade de malédiction et d'enfin vivre sa propre vie à Paris. Pour Christophe, c'est le choix d'une vie : rester et mourir ou partir et vivre !
Primo-romancier, Thomas Louis nous offre dans son premier roman un humour ravageur, noir, grinçant, addictif dans une atmosphère de tragédie. Le talent de l'auteur surgit des lignes en nous entrainant dans un voyage complètement absurde et drôle.
Un roman finement mené ou l'humour est omniprésent alors que la mort rode à chaque page tournée. Une histoire envoutante qui se lit très facilement, à une vitesse folle comme son personnage principale qui du jour au lendemain passe d'une vie d'enfant a celle d'adulte et découvre la vraie vie.
Malgré les qualités de ce roman, j'y mets tout de même un petit bémol, j'aurais aimé trouver une petite pointe d'émotion et de sentiments à travers les personnages. Mais ce point de vue n'engage que moi bien évidemment ;-) !
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Bravo Mr Thomas Louis ! je n'ai pas commenté tout de suite, car j'ai eu
du mal à recevoir le livre !!!
bref, nous ne sentons pas vraiment de feeling avec le narrateur, au début du moins.....mais finalement, on l'apprécie, il a
crée
un rapport d'emphatie !
seule question ?comment échapper à son destin ? Fuir ou
détriure? parce que la quatrième de couverture vous révèle un peu tout... mais allez jusqu'au bout ! c'est excelllent et vraiment innatendu !